Le 28 novembre 2024, Franklin Nyamsi, universitaire franco-camerounais, comparaîtra devant le Tribunal Correctionnel de Rouen. Il est accusé de détournements de fonds et d’abus de confiance dans le cadre de sa gestion de l’Association Crush Party de Paris, une organisation liée à l’ancien Premier ministre ivoirien Guillaume Soro. Selon les autorités judiciaires françaises, Nyamsi aurait utilisé des fonds de cette association à des fins détournées.
Malgré ces poursuites, Franklin Nyamsi bénéficie du soutien de Guillaume Soro, dont il fut autrefois le Conseiller spécial. Sur les réseaux sociaux, Soro a vivement dénoncé ce qu’il considère comme une procédure injuste. Sur sa page Facebook, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a exprimé son indignation, qualifiant les accusations portées contre Nyamsi d’actes arbitraires. Selon lui, ces poursuites seraient motivées par des raisons politiques, en raison de l’implication de l’universitaire dans des causes militantes en faveur de l’émancipation africaine.
Guillaume Soro a également rappelé que depuis 2021, Franklin Nyamsi se trouve dans la ligne de mire des autorités françaises en raison de son activisme. Soro soutient fermement que son ancien conseiller n’a en aucun cas détourné les fonds de l’association, affirmant que ces accusations visent uniquement à discréditer son engagement.
Par ailleurs, Franklin Nyamsi a récemment fait parler de lui dans une autre affaire. Quelques semaines auparavant, une vidéo de lui circulait sur les réseaux sociaux dans laquelle il critiquait vivement Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal, avec des propos jugés offensants.