France : Une solution diplomatique privilégiée pour le dossier iranien

« Il n’y a pas de solution militaire au problème iranien, il n’y a qu’une solution par la voie diplomatique. » Cette déclaration provient de Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, et reflète clairement la position de la France dans le contexte des tensions avec l’Iran.
Lors d’un point presse tenu le 30 avril 2025, Lemoine a souligné la détermination de la France à réagir fermement si les intérêts de sécurité européens ne sont pas assurés. Le ministre Jean-Noël Barrot, actuellement en déplacement aux États-Unis, a rappelé que la France pourrait réappliquer les sanctions levées il y a dix ans si cela était nécessaire.
Ce même jour, le ministre français a insisté sur l’importance du respect du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, surtout dans l’attente de l’expiration imminente de l’accord nucléaire iranien. Lors d’une question sur les négociations en cours, Christophe Lemoine a préféré ne pas commenter mais a réaffirmé la mobilisation totale de la France pour la libération de deux ressortissants français détenus en Iran depuis 2022.
Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai 2022 et accusés d’espionnage par Téhéran, demeurent un sujet de haute préoccupation pour les autorités françaises. Paris dénonce vigoureusement leur détention « arbitraire » et les conditions inhumaines qu’ils endurent. La France appelle donc ses ressortissants à éviter tout déplacement en Iran, en raison du climat de tension sécuritaire persistant.
Avec la date limite du 18 octobre 2025 approchant, la France insiste sur une issue diplomatique pour résoudre les différends. Nous rappelons que ces informations ont été recueillies sur le site de nos confrères de l’agence Anadolu.