Christophe Lemoine, porte-parole du Quai d’Orsay, a réitéré la position de la France concernant le dossier iranien ce jeudi 26 juin. La France affirme son soutien indéfectible à la diplomatie, s’opposant fermement à l’accès de l’Iran à l’arme nucléaire. Ce rappel intervient alors que deux ressortissants français restent détenus en Iran. Cette déclaration est survenue après un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, considéré par Paris comme une avancée positive.
Le porte-parole a souligné que « depuis le 13 juin, nous avons observé avec inquiétude les affrontements entre Israël et l’Iran, suivis des frappes américaines contre trois sites nucléaires iraniens ». L’annonce faite par le président Trump concernant le cessez-le-feu a été saluée : «L’annonce par le président Trump d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran ce mardi est une nouvelle positive», a-t-il précisé.
Face aux tensions, la France insiste sur l’importance de la désescalade. Lemoine a ajouté : «Nous avons appelé depuis le début des frappes à la désescalade et à un cessez-le-feu». Selon lui, cette accalmie représente une opportunité de renouer le dialogue sur le nucléaire iranien et d’aborder plus largement les questions de sécurité liées à ce pays.
Pour avancer dans ce sens, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a rejoint ses homologues allemands, britanniques et européens pour rencontrer le ministre iranien à Genève. La France soutient fermement qu’une solution diplomatique est indispensable pour répondre aux problématiques de sécurité liées au programme nucléaire iranien.
Il a été rappelé qu’en 2019, l’Iran a cessé ses engagements au titre du JCPOA, rejetant plusieurs propositions de révision. Cette situation inquiète, car le programme nucléaire iranien a pris une dimension inquiétante, menaçant la stabilité régionale et mondiale.
Avec le temps compté avant l’échéance de la résolution 2231 au Conseil de sécurité des Nations unies le 18 octobre, la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est cruciale : « La coopération de l’Iran avec l’AIEA est essentielle, » a noté Lemoine.
Sur un plan plus personnel, la France reste fortement impliquée dans le sort de ses deux otages français détenus en Iran. Cécile Kohler et Jacques Paris sont retenus depuis trois ans. Après une frappe israélienne ayant visé la prison d’Evin, où ils sont détenus, Paris a reçu des assurances quant à leur sécurité et a demandé un accès consulaire prioritaire.
Cette situation complexe, survenue après un conflit de douze jours entre Israël et l’Iran, a débuté avec une attaque israélienne contre des sites nucléaires iraniens. En réponse, l’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones, ce qui a provoqué des dommages humains significatifs. La situation a finalement évolué vers un cessez-le-feu grâce aux efforts de médiation de Washington. Selon nos confrères de l’Anadolu Agency, ce dossier reste sensible et étroitement surveillé par la diplomatie mondiale.
VOUS ÊTES QUI POUR DETENIR LE NUCLÉAIRE, PERMETTRE A ISRAËL DE LE DETENIR ET VOULOIR EMPÊCHER A L’IRAN DE LE DETENIR???LE MONDE OCCIDENTAL EST PARADOXAL ET DÉPASSÉ PAR LES ÉVÉNEMENTS…