France : Nouvelles Mesures Fiscales pour 2025 et Réduction du Déficit Public
Le gouvernement français a récemment dévoilé les détails de son projet de budget pour 2025. Ce dernier met particulièrement l’accent sur une révision significative de la fiscalité pour les ménages et les entreprises.
Pour les foyers les plus aisés, une « contribution exceptionnelle » sera instaurée sur trois ans. Matignon précise que cette mesure garantira que ces ménages seront imposés à au moins 20 %.
Les entreprises, quant à elles, se verront imposer un taux plus élevé si elles dépassent certains seuils de bénéfices. Pour celles dont le chiffre d’affaires dépasse trois milliards d’euros, le taux d’imposition passera à 36 % en 2025. Les entreprises ayant un chiffre d’affaires entre un et trois milliards d’euros verront leur taux fixé à 30 % pour la même année. Ces taux seront respectivement abaissés à 30 % et 28 % en 2026, avec une prévision de recettes de 8 milliards d’euros pour 2025.
Concernant les retraites, l’indexation sur l’inflation sera reportée à juillet 2025, générant une économie de 3,8 milliards d’euros. Laurent Saint-Martin, ministre délégué au budget, assure que les autres prestations sociales suivront leur calendrier habituel de revalorisation.
Le budget 2025 prévoit aussi la suppression de postes d’enseignants en raison d’une diminution du nombre d’élèves. Cependant, des augmentations de budget sont annoncées pour renforcer la sécurité et la justice en France.
Sur le plan énergétique, Bercy confirme une augmentation du prix de l’électricité, tandis que les taxes sur les véhicules polluants et les billets d’avion sont également à prévoir. Antoine Armand, ministre de l’Economie, prévoit des discussions avec le secteur aérien à cet effet.
Enfin, pour réduire le déficit, le gouvernement prévoit une « partage de l’effort » avec les grandes entreprises et les contribuables aisés. Actuellement, la France, avec un déficit de 5,5 %, est dans le viseur de l’Union européenne, comme plusieurs autres pays pour avoir dépassé le seuil de 3 % du PIB.