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France : François Bayrou devient Premier ministre et souligne les défis économiques et sociaux

François Bayrou, nouvellement nommé Premier ministre de la France, a pris ses fonctions ce vendredi à Matignon, marquant ainsi une transition après Michel Barnier. Lors de son allocution, il a mis en lumière les inégalités frappant les Français en raison de leurs origines ou de leur religion. Bayrou a critiqué l’idée que « parce qu’on est né dans un quartier ou dans un village, parce qu’on porte un nom, parce qu’on pratique une religion ou qu’on est attaché à cette religion, les portes ne sont pas ouvertes pour vous ».

Il a poursuivi en remarquant que la réussite reste souvent réservée à ceux dotés des « codes », des « réseaux », ou encore de « la carte et la boussole pour se diriger dans la vie ». Bayrou a jugé « insupportable » que l’ascension sociale soit aujourd’hui plus fermée qu’auparavant.

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Abordant les questions financières, Bayrou a souligné l’immensité des défis budgétaires de la France, décrivant la situation comme un « Himalaya à surmonter ». Il a insisté sur le fait que déficit et dette ne représentent pas seulement un souci économique, mais aussi une obligation morale. « Nous avons le devoir (…) d’affronter les yeux ouverts, sans timidité, la situation héritée de décennies entières », a-t-il déclaré, rappelant que la dette publique française s’élève à 112,2 % du PIB et que le déficit est évalué à 5,6 % pour 2024.

François Bayrou a appelé à une « réconciliation nécessaire » dans un pays qu’il juge éclaté par les tensions sociales, idéologiques et religieuses. Se référant à Henri IV, connu pour avoir instauré la paix après les guerres de religion, il a exprimé son intention de suivre cet exemple, voyant en lui une figure de réconciliation et d’unité.

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Enfin, Bayrou a soulevé la défiance entre les citoyens et le gouvernement, qualifiant cette séparation de « mur de verre » à abolir. Insistant sur l’importance de la transparence dans la parole publique, il a rappelé son parcours modeste pour affirmer son engagement en faveur de l’égalité des chances. « Notre devoir, en tant que républicains, est d’être obsédés par l’idée de rendre des chances à ceux qui n’en ont pas », a-t-il conclu, soulignant le rôle de l’éducation dans cette mission.

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