Mardi, la Cour de cassation française a confirmé la condamnation d’Éric Zemmour pour provocation à la haine raciale et injures racistes. Ces propos, tenus en 2019 lors d’une convention de la droite, qualifiaient les immigrés de « colonisateurs » et la djellaba « d’uniforme d’une armée d’occupation ».
L’ancien candidat à l’élection présidentielle avait également affirmé qu’il existait une « islamisation de la rue » en France. Cette décision de la Cour de cassation rend définitive la condamnation prononcée par la Cour d’Appel de Paris le 22 février 2024.
L’association SOS Racisme a salué cette condamnation définitive, soulignant dans un communiqué que « les lois de la République française n’admettent pas que la haine puisse servir de fondement à notre société ». L’association a également rappelé l’importance du « combat de chaque jour » contre le racisme.
Cette affaire fait écho à d’autres cas de racisme en France, comme celui du député Aly Diouara qui a porté plainte après avoir reçu une lettre raciste à son domicile. Le député de Seine-Saint-Denis avait déjà déposé plainte en 2024 pour cyberharcèlement et menaces de mort.