France : Enquêtes de corruption à Nice impliquant le maire Christian Estrosi

À Nice, une série de perquisitions menées mardi dans la mairie, les locaux de la Métropole et au domicile du maire Christian Estrosi, ont été rapportées par des médias français. Ces interventions s’inscrivent dans le cadre d’une enquête portant sur des allégations de corruption et de favoritisme. L’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCCIFF) a dirigé ces opérations, comme relayé par Le Figaro et nos confrères de l’agence Anadolu.

L’enquête, déclenchée en septembre 2024, fait suite à un signalement sous l’article 40 par l’élu écologiste niçois Jean-Christophe Picard et par Mediapart. Elle implique également l’artiste Richard Orlinksi, dont les sociétés ont aussi été inspectées. Selon Mediapart, des révélations sur des cadeaux onéreux offerts par Richard Orlinksi à divers élus, dont Anne Hidalgo, maire de Paris, et Christian Estrosi, avaient émergé. Ces événements ont eu lieu peu de temps après une exposition majeure des œuvres d’Orlinksi à Nice, organisée du 10 juin au 31 octobre 2023.

Christian Estrosi, dans une déclaration faite jeudi sur BFM Côte d’Azur, a nié fermement toute réception de cadeaux, affirmant : «Je n’ai jamais reçu de ma vie une contrepartie à quoi que ce soit sur une prestation gratuite.» Il a également précisé que rien de compromettant n’avait été découvert lors des perquisitions. Le maire a décrit son audition comme «très brève» et a critiqué son opposant Jean-Christophe Picard pour exercer une «politique politicienne» en essayant de discréditer personnellement ses rivaux avec des allégations qui, selon lui, se concluent invariablement par un classement sans suite. Cette information a été rapportée par Le Figaro, reprise par l’agence Anadolu.