Brigitte Macron, l’épouse du président français, porte plainte en cassation suite à la relaxe de deux femmes accusées d’avoir propagé une rumeur transphobe à son encontre. La cour d’appel de Paris avait relaxé les deux accusées jeudi dernier.
Une rumeur transphobe largement diffusée
L’affaire a débuté en 2021. Natacha Rey, se présentant comme journaliste indépendante, et Amandine Roy, médium, ont diffusé sur YouTube une rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait une femme transgenre. Elles affirmaient notamment que «Brigitte Macron n’aurait jamais existé» et que son frère aurait usurpé son identité après un changement de sexe. Des photos et des informations personnelles sur la famille de la Première dame ont également été divulguées. La rumeur s’est ensuite propagée sur les réseaux sociaux, atteignant même les États-Unis.
Relaxe en appel et pourvoi en cassation
En première instance, les deux femmes avaient été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis et à des dommages-intérêts. La cour d’appel a cependant estimé que les faits ne relevaient pas de la loi sur la presse pour 18 articles mis en cause, prononçant une relaxe générale. La bonne foi des prévenues a notamment été retenue pour un passage concernant un détournement de mineur. L’avocat de Brigitte Macron, Me Jean Ennochi, a confirmé au Figaro que sa cliente, ainsi que son frère Jean-Michel Trogneux et le parquet général, se pourvoient en cassation.