Foot – Mali: Le président de la Fédération craint pour la sécurité d’Alain Giresse, ancien coach du Sénégal

Alors que le président de la Fédération malienne (Femafoot), Boubacar Diarra, lui déconseille de revenir à Bamako pour sa sécurité, le sélectionneur du Mali, Alain Giresse, est clairement poussé vers la sortie. « Le plus simple pour nous serait qu’il démissionne », a lâché le dirigeant.

Ça sent le roussi pour Alain Giresse. Critiqué pour ses choix durant la CAN 2017, bouclée par une élimination au premier tour, le sélectionneur du Mali ne bénéficie plus de la confiance de ses dirigeants. « Tout dépend du comité exécutif, nous sommes dans la réflexion. Son contrat court jusqu’en novembre 2017. Mais un contrat est fait pour être cassé lorsque les deux parties ne sont pas d’accord. Le plus simple pour nous serait que Giresse démissionne. S’il ne veut pas, il nous faut aller vers des négociations à l’amiable, en espérant qu’on va trouver un bon compromis« , a lancé le président de la Fédération malienne (Femafoot), Boubacar Diarra, devant les médias.

Mais pour l’instant, le dirigeant déconseille au technicien français de remettre les pieds au Mali ! « Personne n’a interdit à Giresse de revenir au Mali. Cependant, je ne peux lui garantir sa sécurité. L’atmosphère ambiante à Bamako ne lui permet pas de circuler. En arrivant, même des bagagistes peuvent l’agresser. Je ne peux pas mettre un policier derrière lui à chaque coin de rue. Alors je lui ai demandé de patienter un peu, le temps que les gens métabolisent leur rancœur« , a ajouté Diarra dans les colonnes d’Afrik-foot.

Au cœur des critiques, figurent les choix de l’ancien Bordelais à la CAN 2017. Le technicien de 64 ans a régulièrement été accusé d’opter pour une formation trop frileuse, tardant notamment à lancer le jeune Yves Bissouma. Et même si le capitaine Yacouba Sylla a dédouané le coach et mis en avant les problèmes logistiques, la grogne monte à Bamako, surtout que les Aigles sont derniers de leur groupe de qualification au Mondial 2018 avec un point pris après deux journées. Ce contexte électrique n’augure rien de bon pour l’ancien coach du Sénégal qui avait quitté les Lions de la Teranga dans une ambiance tout aussi tendue il y a deux ans.

 

5 COMMENTAIRES
  • pff

    Breff no comment….

  • baye samba

    s’il y’a quequ’un a agresser ca devrait etre le president de la federation qui a laisse de bons selectionneurs au mali pour un blanc.afrik dou dem

  • Doka Ndao

    Le foot Malien mérite ça. Comment faire revenir un entraîneur qui n’avait rien gagné lors de son passage sur votre banc. Et tu le ramène une 2eme fois.

  • Anta r

    Laisser l enfant d autrui tranquille c est pas lui qui était sur le terrain hein,après tout ce n est que le sport il faut un perdant un gagnant de toutes façon le président de la fédération est plus décrié que giresse .il ne manquait plus que l agression comme si les maliens étaient des sauvages ‘

  • beukeu

    Je ne sais pas si certains lecteurs du site se souviennent de ce que j’avais prédit ,au moment du choix de Giresse par la Fédération malienne . Je m’étais interrogé sur la nécessité d’appeler un sélectionneur qui venait d’être limogé par un pays voisin, suite à des résultats médiocres engrangés durant tout son parcours et un comportement des plus répréhensibles face à tout le monde dont la presse .S’il y a un responsable, c’est bien le président de la Fédération . Il faut que nos pays aident les entraîneurs locaux à se former au plus haut niveau pour pouvoir prendre les destinées de nos équipes nationales. Ce n’est pas le xonk nòpp (le blanc) qui va nous permettre d’atteindre le haut niveau ,c’est à nous de prendre en charge l’avenir de nos sélections nationales parce que nous connaissons mieux la psychologie ambiante et les réalités locales. Tant que ce complexe du sorcier blanc n’est pas effacé de notre subconscient, ce sera toujours la déception. On dirait une nouvelle colonisation de l’esprit.

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