Foot – Sadio Mané dans l’équipe type des matchs des éliminatoires du Mondial

Voici l’équipe type des matches des éliminatoires du Mondial de cette semaine (Europe, Asie-CONCACAF, Océanie-Amsud) et des matches de la 6e journée de la zone Afrique du vendredi et de samedi. Le onze, proposé par nos confrères de France Foot, s’articule autour d’un 3-4-2-1. Dans cette sélection, il y a 03 africains dont l’attaquant sénégalais, Sadio Mané. 

Stefan Marinovic (Nouvelle Zélande)

Une intervention prodigieuse sur Farfan en tout début de rencontre, puis des parades décisives sur Cueva, Corzo et Flores. Le gardien des Kiwis permet ainsi aux siens de sauver le 0-0 à domicile et de garder espoir pour le retour au Pérou, dans la nuit de mercredi à jeudi.

Shane Duffy (Eire)

Le défenseur central irlandais a, comme tous ses coéquipiers, serré les dents et résisté jusqu’au bout aux assauts danois, ramenant un encourageant 0-0 de Copenhague en vue de la seconde manche à Dublin. Et dans les dernières minutes du match, Duffy aurait même pu réaliser le hold up parfait en déviant de la tête dans la surface adverse un ballon qui a donné quelques sueurs froides à Schmeichel.

Medhi Benatia (Maroc)

A l’occasion du splendide succès (2-0) du Maroc en Côte d’Ivoire. Benatia a d’abord tenu admirablement la baraque face au trio offensif des Eléphants (Gervinho, Doumbia, Zaha), qui n’aura cadré son premier tir qu’à la 86e minute ! Mais il a aussi et surtout inscrit le but du 2-0 à la demi-heure, permettant aux Lions de l’Atlas de gérer le match en position idéale. Un superbe but, au demeurant : sur un corner de Boussoufa, le défenseur de la Juve reprend de volée au second poteau, d’un extérieur du pied droit, se jouant du marquage de Gbamin. Et Benatia, en capitaine exemplaire, a aussi su calmer ses coéquipiers dans une fin de rencontre tendue, avant de laisser exploser sa joie pour la première qualification du Maroc en phase finale depuis vingt ans. Un Graal obtenu sans encaisser le moindre but en phase de poules !

Victor Lindelöf (Suède)

Si c’est un tir plutôt heureux de Jakob Johansson (légèrement touchée par De Rossi, sa frappe a pris Buffon à contre-pied) qui a assuré aux Suédois la victoire (1-0) sur l’Italie, vendredi à Solna, le défenseur central de United a clairement contribué au succès de son équipe. Alors qu’il a fallu surveiller comme le lait sur le feu Immobile, Lindelöf ne lui a rien concédé. Et il a même donné un gros coup de main à son fébrile compère de charnière, Andreas Blomqvist. Il faudra remettre ça, lundi à San Siro, où la pression risque d’être terrible !

Sadio Mané (Sénégal)

L’attaquant de Liverpool était au-dessus de ses coéquipiers et de ses adversaires dans ce match plus ouvert qu’il n’y parait (les Bafana Bafana ont notamment tiré sur la transversale) et qui a vu le Sénégal l’emporter 2-0 en Afrique du Sud, poinçonnant ainsi son billet pour la Russie, seize ans après une première qualification en poule finale. C’est lui qui a offert à Diafra Sakho le ballon du premier but, puis qui a provoqué la déviation fatale de Mkhize sur le 2-0. Sans contestation possible le leader des Lions de la Téranga, très efficace dans son rôle de milieu latéral droit d’une ligne de quatre mise en place par Aliou Cissé à Polokwane.

Massimo Luongo (Australie)

Une véritable digue devant sa défense pour stopper les offensives des joueurs du Honduras. Luongo a monté la garde avec une rare efficacité, contribuant notablement au précieux nul (0-0) enregistré à San Pedro Sula par les Australiens dans la première manche du barrage intercontinental. Et l’affaire aurait déjà pu être entendue avant le retour si Escober, le gardien du Honduras, n’avait multiplié les prouesses, notamment en neutralisant Juric en «one to one».

Emil Forsberg (Suède)

Le plus talentueux et le plus actif des Suédois face à la Nazionale. Par son sens du jeu et sa vivacité, il a évité que le ballon ne reste en permanence dans le camp scandinave, mettant régulièrement la pression sur la «BBC» italienne, que ce soit par des passes judicieuses ou des frappes de qualité.

Matteo Darmian (Italie)

S’il y a bien un Italien qui a cherché le succès par tous les moyens, c’est le latéral gauche de United. Très actif dans son couloir, Matteo Darmian a limité les montées de Claesson, arrosé la défense suédoise de centres et est à l’origine des actions les plus dangereuses. A la 6e minute, Darmian accélère côté gauche de la surface suédoise, déborde Larsson et centre pour Belotti, devant le but. S’il parvient à dominer Blomqvist de la tête, l’attaquant italien rate le cadre en position pourtant très favorable. A la 70e minute, Darmian est à deux doigts d’égaliser mais sa belle frappe du droit des 20 mètres heurte le poteau gauche d’Olsen.

Hakim Ziyech (Maroc)

L’autre grand bonhomme de la victoire des Marocains à Abidjan. Ziyech a joué juste, faisant preuve d’une belle maitrise technique, alternant jeu long et jeu court pour déstabiliser les Ivoiriens. Et, belle surprise, le joueur de l’Ajax n’a pas rechigné au combat, relevant le défi physique des Eléphants.

Luka Modric (Croatie)

Très supérieure techniquement, la Croatie n’a laissé quasiment aucune chance aux Grecs, dynamités 4-1, et qui vont devoir réaliser un miracle pour renverser la vapeur dans la seconde manche de ce barrage s’ils veulent accéder à la phase finale. Mais l’on en doute tant les Croates ont dominé les débats à Zagreb. Ces derniers devraient ainsi valider demain leur cinquième qualification pour un Mondial sur six tentatives. Surtout si Modric reproduit une prestation du niveau de celle de jeudi dernier. Auteur, sur penalty, du premier but de l’équipe au damier rouge et blanc, celui-ci a pris le jeu à son compte dans une position de «neuf et demi» qui a donné libre cours à sa créativité.

Nikola Kalinic (Croatie)

S’il peine actuellement sous le maillot du Milan AC, l’avant-centre croate joue totalement libéré en sélection. Nikola Kalinic a énormément pesé sur la défense grecque, faisant basculer le match en moins de 20 minutes : sur le 1-0, il obtient le penalty en interceptant une passe en retrait de Tzavellas, obligeant Karnezis à faire faute sur lui ; il réalise le deuxième but croate d’une belle talonnade sur une passe de Strinic. Plus généralement, Kalinic a obligé les défenseurs adverses à redoubler de vigilance, sortant sous les applaudissements nourris du Maksimir à un quart d’heure de la fin.

 

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