Fatick, Kaolack et Kaffrine : Les jeunes filles plus victimes de viol…

Le viol des jeunes filles mineures prédomine en matière de violences sexuelles basées sur le genre dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine, a t-on appris de Thiame Sarr Camara Touré, experte au Centre régional de formation, de recherche et de plaidoyer en Santé de la Reproduction (CEFOREP).

‘’Les situations de violences sexuelles les plus fréquemment rapportées dans la région du Sine-Saloum (Fatick, Kaolack, Kaffrine) reste le viol des jeunes filles mineures commis par des hommes plus âgés’’, a-t-elle relevé.

Mme Touré présentait les résultats de la recherche socio-anthropologique sur les violences sexuelles faites aux filles et aux femmes dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine lors d’un atelier de partage à Saly les 14 et 15 décembre.

Appuyée par la coopération belge (ENABEL) et réalisé entre février mai 2022 par le Centre Régional de Formation, de Recherche et de Plaidoyer en Santé de la Reproduction (CEFOREP), cette étude a pour objectif d’améliorer ‘’d’une part la prise en charge des victimes de violences sexuelles basées sur le genre grâce aux résultats d’une analyse socio-anthropologique approfondie du parcours des victimes dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick ».

D’autre part, il s’agit ‘’d’élaborer un modèle de Centre d’accueil unique adapté au contexte socioculturel’’.

Parmi ces violences, elle a cité ‘’le viol conjugal », qui reste un “impensable culturel ».

‘’Il y a aussi le viol de jeunes garçons et l’excision mais nous notons peu de dénonciations en raisons des menaces proférées par les agresseurs, des arrangements à l’amiable, la tendance à l’enfouissement’’, a t-il souligné.

Ces violences, selon l’étude, ‘’se passent dans différents contextes c’est à dire au sein de la famille, entre époux, et dans la communauté, en milieu scolaire (entre enseignants et élèves) et même à l’extérieur de la communauté (viols opportunistes) ».

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