L’affaire Farba Ngom prend un nouveau tournant. Sa défense a officiellement saisi l’IGAJ pour dénoncer des manquements graves du magistrat Idrissa Diarra, soupçonné d’abus de pouvoir et de partialité.
Me Moussa Bocar Thiam accuse le juge de « refus de mise en liberté injustifiée malgré quatre avis médicaux alarmants », et de « déloyauté manifeste contraire à la déontologie des magistrats ».
Selon lui, le magistrat Diarra « ne pouvait en aucun cas refuser sa mise en liberté pour des raisons médicales sans mettre en péril sa vie ».
L’avocat souligne que « quatre experts ont confirmé que l’état de santé de Farba Ngom est incompatible avec le milieu carcéral », qualifiant l’acharnement de « délit réprimé par l’article 106 du Code pénal ».
Me Thiam demande par ailleurs que l’IGAJ enquête sur « l’utilisation de subterfuges machiavéliques » par le magistrat et ses « manquements déontologiques pour satisfaire des désirs politiques ».
