Un détenu de 20 ans, Elyazid A, évadé de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas vendredi dernier, a été interpellé ce lundi matin à Sathonay-Camp, dans la métropole de Lyon. L’individu s’était échappé en se dissimulant dans les affaires de son codétenu qui était libérable ce jour-là. Le complice, quant à lui, est toujours en fuite.
Arrestation tôt le matin
Elyazid A a été appréhendé « aux alentours de 6 heures, sortant d’une cave », selon le parquet de Lyon. Son interpellation a été menée par la brigade de recherche des fugitifs de l’OCLCO et la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Rhône. Il est actuellement en garde à vue.
Une évasion « extrêmement rare »
L’évasion s’est produite vendredi 11 juillet. Elyazid A s’est caché dans « un gros sac de linge » appartenant à son codétenu, comme l’a expliqué Sébastien Cauwel, directeur de l’administration pénitentiaire, à BFMTV. Ce dernier a qualifié le procédé d’« extrêmement rare » et a reconnu « toute une série de dysfonctionnements graves et inadmissibles ».
Enquête et inspection en cours
L’absence du détenu n’a été constatée que samedi matin. Une enquête interne a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’évasion, ainsi qu’une inspection confiée à l’Inspection générale de la justice. Des mesures disciplinaires seront prises par l’administration pénitentiaire.
Profil du détenu
Originaire de Mayotte, Elyazid A était incarcéré pour « meurtre en bande organisée » et « infraction à la législation sur les armes ». Il est notamment poursuivi dans le cadre de l’affaire du meurtre de Djalal Chaabi, un trafiquant de drogue tué en janvier dernier aux Ulis (Essonne), d’après « Le Parisien ».
DEVISE DE L’UNION AFRICAINE : CHACUN POUR SA PEAU !
À l’île Maurice, les droits des réfugiés sont très limités en raison de l’absence d’un cadre légal spécifique et du fait que le pays n’a pas signé la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés, ni ses protocoles additionnels. Cela a plusieurs conséquences concrètes :
Aucun statut légal de réfugié n’est reconnu par l’État mauricien. Il n’existe ni législation nationale sur l’asile, ni procédure officielle permettant d’obtenir ce statut à Maurice.
La protection dépend du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Dans certains cas exceptionnels, le HCR peut reconnaître le statut de réfugié à des personnes présentes à Maurice, ce qui leur accorde une protection internationale contre l’expulsion vers leur pays d’origine. Toutefois, cette reconnaissance n’ouvre pas de droits sociaux ou économiques garantis par l’État mauricien.
Pas de droit au travail : Depuis mai 2025, une circulaire du bureau du Premier ministre interdit aux étrangers sans permis de travail, y compris les demandeurs d’asile et réfugiés reconnus par le HCR, d’exercer une activité professionnelle sur le territoire. Cela les prive de moyens de subsistance légaux, les rendant dépendants de la solidarité ou de l’aide internationale.
Accès limité aux droits sociaux : Les réfugiés et leurs enfants n’ont pas accès de plein droit à l’éducation, à la santé ou à d’autres services sociaux. Par exemple, des enfants réfugiés se sont vu refuser l’accès à l’école primaire.
Absence de protection juridique spécifique : En cas de violence, de discrimination ou d’abus, les réfugiés peuvent théoriquement porter plainte auprès de la police ou du procureur, mais il n’existe pas de dispositif dédié à leur protection.
Pas de procédure d’asile nationale : Toute demande d’asile doit être traitée par le HCR ou déposée auprès d’une ambassade étrangère, mais l’État mauricien n’a pas de procédure propre pour examiner ces demandes.
En résumé, le réfugié à Maurice n’a pas de droits spécifiques reconnus par la loi locale. Sa présence est tolérée, mais sans accès au travail, à l’éducation ou à une protection sociale, et il dépend de la reconnaissance et de l’appui du HCR ou d’organisations humanitaires