Josep Borell, le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, a souligné, ce mardi à Bruxelles, les obstacles majeurs à la réalisation d’une véritable puissance géopolitique européenne.
Lors d’un Conseil des ministres des Affaires étrangères des 27 pays membres, il a expliqué que l’UE ne peut espérer devenir une puissance si elle reste divisée sur des questions fondamentales de politique étrangère.
À 77 ans, et sur le point de passer le relais en décembre à Kaja Kallas, Borell a critiqué l’inefficacité des éléments de langage souvent adoptés par les membres de l’UE, les qualifiant de consensuels mais peu significatifs.
Il a exprimé un regret particulier concernant l’incapacité à rompre les relations avec Israël malgré ses violations du droit humanitaire, mettant en avant l’affaiblissement du prestige international de l’UE.
Selon Borell, l’UE échoue à reconnaître uniformément les violations du droit international, un manquement qu’il estime historique dans son rôle politique.