Depuis deux semaines, un mouvement de protestation sans précédent ébranle le pays. Sa répression aurait fait une centaine de morts, selon Amnesty International. Le modèle éthiopien, vanté pour ses résultats économiques, est à bout de souffle.
Si l’Ethiopie mérite d’être applaudie pour sa remarquable croissance économique (qui a fait sortir des millions de personnes de la pauvreté), son bilan en matière de droits civils et politiques laisse encore beaucoup à désirer. Les opinions dissidentes sont tout simplement interdites et de nombreux journalistes, militants politiques et organisateurs communautaires ont subi les conséquences brutales, parfois mortelles, de leur désaccord avec l’Etat.
Lorsqu’il est en public, le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, affirme que la construction d’une culture démocratique prend du temps mais que l’Ethiopie y travaille. En privé, les responsables politiques reconnaissent que des abus sont commis mais soutiennent qu’un exercice plein et entier des droits politiques ferait échouer le projet de construction de l’Etat.
ouii ethiopie est une dictature couvee et protégée par les Occidentaux et USA. C PIRE QUE LE BURUNDI