États-Unis : Fuite de données sensibles de hauts responsables dévoilée

États-Unis : Fuite de données sensibles de hauts responsables dévoilée

Les informations personnelles de plusieurs hauts responsables de la sécurité américaine ont été exposées sur Internet. Cette fuite a été rapportée par le magazine allemand Der Spiegel. Elle inclut des données sur le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard et le Secrétaire à la défense Pete Hegseth.

Der Spiegel a découvert ces informations en exploitant des moteurs de recherche ainsi que des données clients piratées publiées en ligne. Le magazine précise que ces données comprennent des numéros de téléphone portable, des adresses électroniques et certains mots de passe liés à ces personnalités. Il a également été souligné que beaucoup de ces contacts sont toujours actifs, certains étant même associés à des applications comme WhatsApp et Signal, augmentant le risque d’installation de logiciels espions.

Plus particulièrement, le magazine a trouvé que les coordonnées de Pete Hegseth étaient « particulièrement faciles » à obtenir et remarqua que son adresse électronique était encore utilisée récemment. Ces fuites arrivent alors que des discussions controversées entre hauts responsables américains sur l’application Signal ont été révélées par le magazine The Atlantic.

Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic, a été ajouté accidentellement à un groupe de discussion sur Signal, où des discussions sur des frappes aériennes américaines au Yémen étaient partagées. Le groupe réunissait des figures telles que Waltz, Gabbard, Hegseth, Marco Rubio et Stephen Miller. Selon lui, des détails opérationnels et des messages de félicitations ont continué d’être partagés pendant les frappes.

Donald Trump a ensuite déclaré que Waltz pourrait « probablement » arrêter d’utiliser Signal, une suggestion à laquelle Waltz a répondu positivement, appelant à la prudence et à la présence physique lors des discussions importantes. Les autorités américaines ont démenti l’échange de documents classifiés, bien que cette affaire suscite des inquiétudes parmi certains parlementaires et républicains au sujet de la sécurité nationale.

La diffusion d’informations sensibles en dehors de canaux sécurisés constitue une infraction grave aux États-Unis. Cette situation ravive les préoccupations concernant la protection et l’intégrité des communications digitales au sein des sphères décisionnelles américaines. Pour de plus amples détails, le texte original est disponible sur le site de nos confrères de Anadolu, traduit de l’anglais par Mourad Belhaj.

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