Entretien : Moustapha Diakhaté comme vous ne l’aviez jamais entendu

Moustapha

Moustapha Diakhaté vide son cœur. Dans cette entretien accordé à senego, l’ancien député et président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar est revenu sur ce qui marque l’actualité nationale. Ce sera sans détours ! 

La démocratie, les droits humains, les pratiques parlementaires, l’opposition sénégalaise, la libération de Khalifa Sall, la liberté de la parole, voilà entre autres, les sujets que l’allié de Macky Sall va aborder avec votre site et le tout à bâtons rompus.

L’entretien

Cas de Khalifa Sall

L’ancien député, revenant le cas de Khalifa Sall et la grâce que devrait lui offrir le chef de l’Etat, donne clairement sa position. Il croit à la séparation des pouvoirs. Pour lui, le Président n’a pas le droit de piétiner les décisions de la justice. Mais la Constitution lui permet de gracier qui il veut, notamment Khalifa Sall…

Bavures policières

Pour ce qui est des bavures policières caractérisées par des cas de meurtres ces derniers jours, Moustapha Diakhaté se veut clair. Pour lui, les forces publiques, de l’indépendance à nos jours, ne se sont pas délestées de l’ordre colonial. Et, cette pratique d’oppression fossilisée, estime notre invité, rythme toujours l’activité et de la Police et de la Gendarmerie…

Le rôle de la police et de la gendarmerie, rappelle-t-il, est de protéger les populations et leurs biens voire leurs droits… « Mais il faut savoir raison garder, car le Sénégal est un pays de droit, de démocratie. Laquelle ne doit pas rimer avec une police répressive ».

Revenant sur l’affaire du Commissariat des Parcelles Assainies, Moustapha Diakhaté, ex chef de Cabinet du Président Macky Sall, est d’avis que le commissaire Sankharé a tout faux. Son acte, avance-t-il, est une offense à la République, aux Sénégalais…  Il ne devait pas utiliser la force de l’Etat contre un citoyen. Il devrait plutôt porter plainte, mais il s’est brûlé les ailes, malheureusement.

Article 80

Sur l’article 80 qui permet à l’Etat de régler ses comptes, Moustapha Diakhaté de rappeler aisément que « tous les présidents qui ont eu a diriger le pays ont toujours utilisé l’article 80 comme moyen pour détruire leurs adversaires politiques et c’est vraiment regrettable de constater cela ». A cet effet, l’ancien député de Benno bokk yakaar n’a pas manqué de monter au créneau pour dénoncer l’arrestation de l’activiste Guy Marius Sagna. Pour lui, les gens notamment la presse, ont montré que les faits pour lesquels M. Sagna est suivi, sont faux…

1 COMMENTAIRE
  • Amadou Bamba Ndiaye

    C’est ça ont veux des hommes qui dit la vérité pour les sénégalais merci beaucoup.

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