Émeutes de mars : « L’indemnisation des victimes n’est pas une obligation » (Aj de l’Etat)

Plus d’une cinquantaine de dossiers des événements de mars dernier sont sur la table de l’Agent judiciaire de l’Etat. Ces victimes qui demandent des indemnisations. Me Moussa Bocar Thiam annonce que l’Etat va faire quelque chose mais la décision sera politique.

Les événements du mois de mars au Sénégal avaient fait beaucoup de dégâts. L’Agent judiciaire de l’Etat annonce que certaines victimes vont être indemnisées mais la décision sera purement politique.

« L’Etat est la première victime de ces événements-là. S’agissant des personnes privées, des entreprises qui ont eu à être impactées par ces événements délictuels, aujourd’hui, il n’y a pas un texte qui prévoit des responsabilités systématiques, automatiques de l’Etat du Sénégal« , a déclaré Me Moussa Bocar Thiam sur Rfm.

Recensement des demandeurs 

L’Agent judiciaire de l’Etat indique, par contre, que l’Etat est en train de recenser l’ensemble des demandeurs avec des pièces et des preuves à l’appui. « En ce moment, il doit y avoir une cinquantaine de dossiers« , a tonné l’avocat de l’Etat. Non sans préciser que la décision qui sera prise, « forcément« , sera purement politique.

Ousmane Sonko 

Beaucoup de dégâts, notamment collatéraux ont été enregistrés lors des événement de mars dernier. A l’origine, le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, était convoqué au tribunal suite aux accusations de viol avec menace de mort portées contre lui par Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté à Dakar. Toutes choses que nombre de sénégalais n’avaient pas voulu entendre de cette oreille. De violentes manifestations s’ensuivirent un peu partout dans le pays. L’accusé s’en est sorti avec un contrôle judiciaire. Huit mois après, l’affaire reste toujours pendante devant la justice.

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