Ce lundi 11 septembre 2023, les Norvégiens sont appelés aux urnes pour élire les 169 membres du Storting, leur Parlement. Plus de 4,05 millions de personnes, dont 310 000 primo-votants et 11,5% d’électeurs issus de l’immigration, sont attendues pour ce scrutin. Un nombre record de 1,9 million de Norvégiens ont déjà voté par anticipation, dont plus de la moitié des électeurs inscrits à Oslo.
L’élection s’annonce serrée entre le bloc de centre-gauche du Premier ministre sortant, Jonas Gahr Støre, et une coalition de droite menée par le Parti du progrès et les Conservateurs. Les sondages donnent une légère avance aux Travaillistes, crédités entre 26,5 % et 30 % des intentions de vote, contre 19 % pour le Parti du progrès et 15 % pour les Conservateurs.
Les inégalités, la fiscalité, le coût de la vie et les services publics sont les principaux enjeux de la campagne. Selon un sondage réalisé en août, les inégalités sont devenues la principale préoccupation des électeurs, devant la défense et la sécurité nationale. La hausse des prix alimentaires de 5,9 % en un an alimente les débats sur l’économie, l’emploi et la fiscalité. Le Parti travailliste propose une stabilité des impôts, tandis que la droite promet des baisses importantes.
La gestion du fonds souverain norvégien, estimé à 2 000 milliards de dollars, et la politique énergétique sont également au cœur des discussions. Les partis divergent sur les limites des exportations d’énergie et sur les investissements dans les énergies renouvelables. Neuf partis devraient entrer au Parlement à l’issue du scrutin, dont aucun ne devrait obtenir la majorité absolue des 85 sièges. De longues négociations sont donc attendues pour former une coalition. Les bureaux de vote fermeront à 19h00 GMT et les premiers résultats sont attendus dans la nuit. « Selon Anadolu, la formation d’un nouveau gouvernement pourrait nécessiter des négociations supplémentaires ».
