Donald Trump annonce de nouvelles taxes douanières au Congrès américain
Le mardi soir, devant une session conjointe du Congrès des États-Unis, le président Donald Trump a défendu sa politique de nouveaux droits de douane envers les partenaires commerciaux du pays. Une position qu’il a justifiée en affirmant que « d’autres pays ont utilisé des droits de douane contre nous pendant des décennies, et maintenant c’est notre tour ». Ce discours, observé dans les moindres détails par nos confrères du Sud Quotidien, marque le premier devant les législateurs américains de Trump lors de son second mandat.
Les récentes décisions des États-Unis ont conduit à l’imposition de droits de douane de 25 % sur les exportations provenant du Canada et du Mexique. Parallèlement, ceux sur les importations chinoises ont doublé, passant de 10 % à 20 %. Ces politiques génèrent des tensions sur les marchés boursiers et attisent la perspective d’une guerre commerciale étendue, les pays concernés menaçant de mesures de rétorsion. À compter du 2 avril, le président Trump a annoncé que les États-Unis commenceraient à appliquer des « droits de douane réciproques » à tous leurs partenaires commerciaux, soulignant qu’ils seront similaires aux tarifs imposés à l’Amérique.
Trump a noté que cette nouvelle politique aurait dû démarrer le 1er avril, mais redoutait qu’elle soit prise pour un canular de poisson d’avril. Lors de son discours, il a également insisté sur une taxe de 25 % applicable aux importations d’aluminium, de cuivre, de bois de construction et d’acier.
Six semaines après le commencement de son second mandat, marqué par une refonte des relations avec les alliés américains et de la politique étrangère, le thème central du discours était le « renouveau du rêve américain », après avoir proclamé, selon les détails observés par le site Sud Quotidien, « l’Amérique est de retour ». Devant le vice-président JD Vance et le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, Trump a affirmé que son administration avait accompli plus en 43 jours que d’autres en quatre ou huit ans, en signant près de 80 décrets contestés dans certains cas par la justice.
Dans son allocution, le président a également vanté sa déclaration d’urgence à la frontière américano-mexicaine, visant à renforcer les contrôles avec l’armée et la patrouille frontalière. Allant plus loin, Trump a évoqué une « vaste campagne de répression » en matière d’immigration. Il a également loué un décret récent interdisant aux femmes transgenres de participer à des sports féminins, assorti d’autres mesures ciblant cette communauté.
Au sujet de la réduction des effectifs de l’administration publique, M. Trump a mis en avant les efforts de son conseiller Elon Musk, à la tête du ministère de l’Efficacité gouvernementale, pour réduire les embauches fédérales et procéder à des licenciements massifs, soulignant une volonté de « mettre fin à la bureaucratie ».
