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Die Alse Sylla, arbitre: "Mon ambition, arbitrer une finale de coupe de Monde féminine"

Une fois n’est pas coutume, l’arbitre internationale  Die Alse Sylla a rangé sa tenue noire pour se prêter aux questions de Senego, dévoilant un pan de sa carrière, de son cursus et de sa tendre enfance. Épouse de l’arbitre (tien, tiens, tiens) Ababacar Sène et mère d’un enfant, la kaolakoise (30 ans) a du chemin à faire avant de raccrocher ses godasses et réaliser un rêve qui est légitime: arbitrer une finale de coupe du monde féminine. 

 Comment avez-vous embrassé le métier arbitre?

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Je suis  devenue arbitre par le biais de mon papa qui était un ancien arbitre. J’ai chopé le virus et je ne regrette pas ce choix.

Qui vous a inspirée?

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C’est lui qui m’a appris à aimer davantage la passion de l’arbitrage. Il m’amenait au stade à chaque fois qu’il supervisait une rencontre. Au fil du temps, j’ai pris goût à l’arbitrage et la transition n’a pas été difficile.

Quel a été le déclic?

Le déclic s’est fait lors de la remise de badge des arbitres au stade Léopold Sedar Senghor en 2007. Quand j’ai vu ce beau monde, je me suis dit qu’un jour j’aurai aussi mon badge comme tout le monde. C’était un défi que je tenais à réaliser. 

Vous rappelez-vous de votre premier match? Comment cela s’est passé?

Oui bien-sûr! Je me souviens de ce premier match comme de mon premier cadeau.  C’était à Guinguinéo en 2000, cependant, les choses n’étaient pas assez simples.  J’étais trop stressée et timide . Je me rappelle que même les joueurs avaient remarqué mon état. Mais cela ne m’a pas empêché de bien finir la rencontre.

Combien de match avez-vous arbitré?

Je ne me souviens pas du nombre de matchs que j’ai dirigés. J’en ai tellement sous les godasses, au Sénégal, en Afrique et dans le monde de manière générale.

Qui est votre modèle parmi les arbitres?

Mon modèle et mon idole, c’est mon époux Ababacar Sène (Ndlr: arbitre assistant international). Il ne cesse de me soutenir à chaque fois que j’ai besoin de lui.

Durant votre enfance, comment étiez-vous?

Comme toutes les enfances normales quoi! je chapardais beaucoup, j’avais un trop plein d’énergie car je courais partout et dans tous les sens. J’étais trop turbulente en somme, mais j’avais une joie de vivre et je travaillais beaucoup. En classe comme à la maison car j’ai été à bonne école avec ma mère.

L’arbitrage est-ce compatible avec le métier de prof?

C’est quasi lié car le physique est primordial pour l’arbitrage et comme professeur d’Education physique aussi. Donc c’est comptable car cela me permet toujours d’avoir du rythme.

Quel sport pratiquiez-vous?

Je faisais quasiment plusieurs disciplines comme le basket ball, l’athlétisme et le handball. D’ailleurs à l’école, j’étais capitaine de l’équipe de Basket que j’aurais pu embrasser pour en faire une grande carrière. Mais l’arbitrage a pris le dessus dans le temps et je ne fais que cela.

Quel match rêvez-vous d’arbitrer?

Mon rêve le plus absolu est une finale de coupe du monde féminine. Je pense que c’est un rêve légitime qui n’est pas impossible. Il suffit de croire en soi et de travailler. C’est le rêve de tout arbitre internationale.

Vos perspectives d’avenir? 

Mon ambition c’est d’aller le plus loin dans l’arbitrage avec les compétitions et  représenter dignement le Sénégal comme mes prédécesseurs. Les perspectives sont tout d’abord mon diplôme de CAMEPS AU CNEPS de Thiès et après on verra pour l’arbitrage les possibilités qui s’offrent a moi sans oublier les match du championnat du Sénégal qui sont d’un très bon niveau et qui nous servent de manière générale de repères.

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