Dialogue national : Abdourahmane Diouf annonce sa décision et tient à clarifier plusieurs points

Dans un communiqué daté du dimanche 25 février 2024, la coalition Abdourahmane2024, représentée par Abdourahmane Diouf, a annoncé qu’elle ne participerait pas au dialogue initié par le Président Macky Sall, prévu les 26 et 27 février 2024. Ce refus s’accompagne de plusieurs points de communication visant à éclairer tant l’opinion nationale qu’internationale sur la position de la coalition.

La coalition déplore que le 25 février 2024, censé être « un jour de gloire pour notre démocratie », se soit transformé « en un jour de honte et de deuil national ». La raison principale avancée est l’impossibilité pour les Sénégalais de « choisir librement un Président de la République », imputée à la volonté d’une seule personne ayant, selon eux, failli à ses obligations envers le peuple sénégalais.

La coalition évoque également les manœuvres du pouvoir en place, confirmées par une décision du Conseil constitutionnel, qui ont empêché le respect de la date initialement prévue pour les élections. Toutefois, elle souligne qu’il reste une « fenêtre d’opportunité » pour organiser les élections présidentielles avant le 2 avril 2024, date butoir marquant la fin du mandat et du régime actuel. Elle appelle donc à un consensus entre le Président de la République et les 19 candidats officiellement retenus pour fixer un nouveau calendrier électoral.

La coalition affirme que les 19 candidats ont un « droit acquis » à se présenter à l’élection présidentielle et attendent de l’actuel président, Macky Sall, qu’il respecte la fin de son mandat le 2 avril 2024. Elle conteste l’interprétation de l’article 36 de la Constitution qui permettrait au président en poste de rester au pouvoir jusqu’à l’élection de son successeur, y voyant une porte ouverte à une présidence à vie.

La coalition Abdourahmane2024 se présente comme un candidat « spolié » mais prêt à « faire le deuil » de sa candidature pour l’intérêt supérieur du peuple sénégalais. Elle exprime son enthousiasme et son espoir pour l’annonce d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle, envisagée courant mars, afin que la transition de pouvoir se déroule « sans anicroches » le 2 avril 2024.

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9 commentaires

  1. TruthHurts

    Tout le peuple dans les rues pour une date de l’élection avant le 2 avril. Seul le peuple peut faire reculer Macky Sall. Il n’y a pas une autre solution!


  2. Téjekaan

    Aucun démocrate ne doit accepter que des candidats soient spoliés. La présidentielle doit se tenir dans le respect de la loi. Vous êtes prêts à avaler des couleuvres pour faire plaisir. Y’en a qui ne le feront sous aucun prétexte. Ceux qui réclament à cor et à cri la tenue de la présidentielle risquent de déchanter comme en 2019 .


    • Démocratie

      Toute la coalition Gueum Sa Bopp derrière le leader Bougane . Plaident pour des Élections libres , transparentes et inclusives . Cependant le mot d’ordre reste le même battre campagne avec une opposition unie , solide et stratège . Seule issue pour éradiquer ce régime marionnette et déloyale avec ce Système politique pourri qu’il prône .


      • Amadou

        Je suis contre l’attitude de 16. On est le 25 février. Ceux qui disaient élections par force n’ont pas eu raison. S’il y avait élection aujourd’hui, ce serait une catastrophe pour la paix et la stabilité du pays. Tout a été fait avec amateurisme depuis le dépôt des cautions en passant par le parrainage. L’affaire Karim Wade, c’était le comble, car le CC pouvait jouer son rôle de régulateur en respectant l’esprit de la loi. Pourquoi le CC avait permis aux sénégalais de voter avec des récépissés. Il avait aussi validé des listes incomplètes de Benno et de Yewwi lors des dernières législatives. Le CC n’avait pas respecté la loi, mais avait usé de son rôle de régulateur. Donc, quand il avait constaté que Karim n’était plus français, il devait accepter sa candidature. C’est ça la vérité si on reste dans cette même logique de recherche de la stabilité et de la paix. Le PDS a joué un rôle primordial dans ce pays et n’a pas appelé à la violence depuis 12 ans d’injustice subie. Le CC est conscient que Karim et Khalifa ont été injustement écartés des dernières élections du seul fait de la volonté de la majorité à l’Assemblée nationale qui est allée voter une loi pour imposer un statut d’électeur au candidat. Autrement dit, Benno avait changé les règles du jeu en plein match. Le CC en statuant, devait tenir compte de tout cela pour réguler. Sinon, on peut valablement penser qu’il y a des lobbies pour écarter Karim et le PDS. Par peur, par haine, par vengeance, je ne sais pas. Mais Karim et le PDS ont trop subi d’injustice depuis 12 ans et je crois bien que Macky en est conscient et chacun sera seul dans sa tombe.


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