Mamadou Goudiaby, directeur de cabinet du ministre sénégalais des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, a souligné l’importance de la coopération et de l’intégration pour le développement des ports africains. Il s’exprimait lundi à Dakar, lors de l’ouverture des réunions techniques de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC).
L’intégration, clé de la performance portuaire
Selon Mamadou Goudiaby, « face aux défis qui interpellent le développement de nos ports, l’intégration, la solidarité, l’échange d’expériences et l’appui des gouvernements membres seront incontestablement les seuls moyens qui permettront d’atteindre les objectifs de performance et de compétitivité ».
Les experts portuaires réunis à Dakar ont abordé des sujets tels que la transition écologique, la révolution numérique portuaire et l’extension vers l’hinterland via les ports secs et zones logistiques. Le Port Autonome de Dakar a d’ailleurs enregistré une forte croissance de son activité au premier trimestre 2025.
Modernisation et partenariats pour la croissance
M. Goudiaby a insisté sur le « rôle central » des ports dans les performances économiques d’un pays. Il a invité les autorités portuaires à moderniser leurs équipements pour garantir « un service de qualité aux navires, aux marchandises et aux usagers ».
Le directeur de cabinet a réaffirmé la « vision panafricaniste » du Sénégal et son engagement pour une « meilleure intégration maritime et portuaire en Afrique ». Il a également plaidé pour la mise en place de « partenariats utiles » et la modernisation des infrastructures en intégrant les impératifs de durabilité environnementale et de digitalisation.
« Ce ne sont pas les plus grands qui mangent les plus petits, mais les plus rapides qui mangent les plus lents », a-t-il déclaré, illustrant ainsi les impératifs d’innovation et d’adaptation du secteur portuaire africain. Le PAD a d’ailleurs connu une croissance de 6% de son trafic en 2024.
