Le député français Olivier Marleix, membre du parti Les Républicains (LR) et ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale, est décédé ce lundi 7 juillet à l’âge de 54 ans, selon l’agence Anadolu. Son corps a été retrouvé à son domicile. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de son décès, plusieurs sources concordantes évoquant un suicide.
Cette disparition brutale a suscité de nombreuses réactions au sein de la classe politique française. Le Président Emmanuel Macron a salué la mémoire d’« un homme politique d’expérience » qui défendait ses idées « avec conviction ». Il a également exprimé son respect pour leurs divergences politiques « placées à la lumière de [leur] amour du pays », et adressé ses condoléances à la famille du défunt, notamment à son père, Alain Marleix, ancien secrétaire d’État. Le Premier ministre François Bayrou a quant à lui évoqué la « fragilité des êtres humains » et annoncé qu’il se rendrait mardi à Chartres, dans le département d’Eure-et-Loir que représentait le député. Comme lors du décès de Jean-Louis Debré en 2025, la classe politique française est en deuil.
Le président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau, a exprimé une « peine immense » et salué « la terrible nouvelle de la mort de notre cher Olivier Marleix ». Le parti a rendu hommage à celui qu’il décrit comme un « pilier de notre famille politique, homme de conviction, de travail et d’écoute ». De nombreuses personnalités de droite ont également exprimé leur émotion, dont Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse et Christian Estrosi. L’Assemblée nationale a suspendu sa séance après l’annonce du décès et observé une minute de silence. Un hommage officiel est prévu mardi en présence de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du Premier ministre François Bayrou.
Des personnalités de tous bords politiques ont également réagi à la nouvelle, dont Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et François Hollande, soulignant le respect qu’inspirait Olivier Marleix, à l’image des hommages rendus à Jean-Marie Le Pen lors de son décès.