De l’ordre chez les Meuniers : Vers des pratiques commerciales équilibrées
L’Association des meuniers et industriels du Sénégal (Amis) avait pris la décision controversée d’arrêter la production de farine, avant de se raviser. En réponse, le gouvernement a annoncé des vérifications rigoureuses au sein des meuneries concernées : Grands Moulins du Sénégal, FKS, NMA, Olam, Sedima et MDS.
Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, face à la presse lundi, a condamné ces pratiques, soulignant des «pratiques commerciales douteuses». Il a précisé que les nouveaux prix de la farine de blé avaient été déterminés sur la base d’analyses techniques rigoureuses, prenant en compte l’évolution des coûts sur le marché international et l’actualisation des charges.
Les analyses ont révélé des écarts significatifs dans les coûts d’approvisionnement des meuniers. Les prix CAF (coût, assurance, fret) variaient de 241 euros (environ 150 000 francs CFA) à plus de 300 euros (environ 200 000 francs CFA) par tonne. Cela a conduit à des soupçons de surévaluation des charges ou de minorisation des résultats, pratiques assimilables à une gestion anormale.
Le ministre a cité l’exemple des Grands Moulins du Sénégal, qui aurait importé une cargaison sur le même bateau qu’une autre minoterie, mais à des coûts largement supérieurs. Il a également mentionné que, sur la période de mars à juin 2024, la subvention gouvernementale ne dépasserait pas 225 francs CFA par sac de 50 kilos, avec un coût projeté du sac aux alentours de 15 200 francs CFA d’ici fin 2024.
Les états financiers des sociétés de minoterie montrent une rentabilité notable, avec des chiffres d’affaires en 2023 atteignant 110 milliards de francs CFA et des bénéfices variant de 2 à 14 milliards de francs CFA. Cela met en lumière la rentabilité de ces entreprises malgré les coûts contestés.
Face à ces pratiques, l’État entreprendra des missions de vérification approfondies dans ces minoteries pour assurer la conformité aux nouvelles réglementations de prix et garantir la transparence dans les pratiques commerciales.
Le gouvernement sénégalais est déterminé à réglementer le secteur de la minoterie pour protéger les consommateurs et assurer des pratiques commerciales équitables. La surveillance accrue et les vérifications annoncées visent à prévenir les abus et à maintenir la stabilité économique face à la hausse du coût de la vie.
TRES BIEN MR LE MINISTRE SERIGNE DIOP GUEYE, C’EST VRAIMENT COMME ÇA POUR UNE RUPTURE DANS TOUS LES DOMAINES, RIGUEUR REK. CERTAINS N’ONT PAS PITIÉ À LA POPULATION, NA SENE CHIFFRE D’AFFAIRES AUGMENTER REK.
C’EST CETTE RIGUEUR AUSSI FAUT FAIRE AVEC LES BAILLEURS, AMOUNIOU YEURMANDÉ
Bravo aux nouveaux dirigeants de notre pays. Que ce revirement des meuniers n’empêche pas de continuer les contrôles rigoureux des prix de la farine et des aliments de bétail. Il faut absolument procéder à l’établissement de structures de prix individuelles par société et surtout mettre l’accent sur les coûts d’acquisition du blé.
CE gouvernement est un gouvernement de rupture .Ces gens sont venus pour transformer véritablement ce pays ?Ils sont sérieux et déterminées pour atteindre leur objectif
Merci pour le travail abattu. S’il y a eu ce revirement des meuniers c’est qu’ils savent qu’ils ont tort sur toute la ligne. Cela ne doit pas empêcher les autorités de faire toutes les vérifications dans ces industries. Ces gens n’ont pas pitié de la population.
et c est comme ça presque partout, on gruge on vole les senegalais dans les banques,les sociétés de interphonie,le transport,l autoroute,l eau,l électricité,les denrées de grandes consommations et j en passe…l état doit remettre de l ordre dans toutes ces structures et démasquer les grands bandits à col blanc qui vivent indument de la sueur des pauvres goorgolous, bravo et merci au gouvernement vous avez notre soutien total, après les transporteurs et les meuniers continuer ce travail remarquable de salubrité publique, li moy gouvernement euskey