Crise dans les universités : Les amicales d’étudiants en conclave pour trouver la thérapie…

L’ensemble des amicales d’étudiants des universités publiques du Sénégal (UCAD-UGB-UASZ-UADB- USSEIN et UT) en conclave ces 28 et 29 décembre 2020 pour se pencher sur les maux de l’enseignement supérieur sénégalais. A l’hôtel Terrou-Bi de Dakar, ce mardi, les étudiants ont reçu Abdou Latif Coulibaly, ministre secrétaire général du Gouvernement.

« Nos martyrs« …

D’après les Étudiants du Sénégal, « depuis des années, l’université sénégalaise est secouée par des tensions qui, parfois conduisent à des morts d’hommes comme ce fut le cas de nos martyrs« : Balla Gaye en 2000, Bassirou Faye en 2014 ou encore Fallou Sène en 2018.

Temple du savoir…

L’université censée être un temple du savoir, ils sont nombreux à s’inquiéter de l’avenir de l’enseignement supérieur sénégalais. Raison de cette rencontre pour, disent les étudiants, « discuter » et « réfléchir » sur les problèmes « socio-pédagogiques pour une stabilité et une pacification effective des universités sénégalaises« .

Ainsi, ce mardi 29 décembre, Abdou Latif Coulibaly a répondu présent à la rencontre, magnifiant une situation de calme et de sérénité dans l’espace universitaire engagée par toutes les amicales de Dakar, Saint-Louis, entre autres. D’où l’enthousiasme du ministre Abdou Latif Coulibaly.

Anticipation des risques…

« J’ai écouté ce qu’ils ont dit. Et pour aborder les crises à l’université, il faut changer de paradigme. Travailler comme les entreprises modernes le font. Evaluer les risques, anticiper sur l’avènement des crises…« , souligne le ministre-secrétaire général du Gouvernement.

Démarche anticipative…

Avant de poursuivre : « Et j’ai eu beaucoup de plaisir à échanger avec les étudiants du point de vue de la connaissance de la situation dans les universités. Mais également du point de vue de la recherche de solutions pacifiques pour que toute possibilité de crise puisse être écartée par une démarche anticipative mais également la possibilité de mettre en place des mécanismes de dialogue qui permettent aux structures des étudiants d’amorcer ce dialogue, à la fois par les autorités académiques, les autorités qui gèrent les campus sociaux mais également, in fine par les autorités gouvernementales. »

C’est « possible »…

Toutefois, ce n’est pas toujours facile. « Mais une fois qu’on instaure un dialogue permanent à la recherche de solutions pacifiques, on peut y arriver. Ce ne sont pas des impossibilités absolues, mais il faut simplement mettre des mécanismes« .

« Il m’arrive, parfois de penser que je n’ai jamais été rien d’autre qu’étudiant dans ma vie. Tellement la vie d’étudiant est parfois très belle. Mais avec des difficultés réelles, il faut l’admettre. Mais j’ai eu beaucoup de plaisir à participer à un débat qui fut très enrichissant. Je suis un homme qui aime débattre…« , félicite-t-il les étudiants.

2 COMMENTAIRES
  • Malick Diallo

    disons que apres les dossiers dans tirroires nest rien nest serieux dans ce pays . ces pas la premiere que ses genre de choses se repetent sans resultats lafricain domage cest le serieux qui nous manque ya trop dingrat est Dieu bous attend demain inchalla

  • Mor

    Qui a financé ces assises?je n’y vois pas le ministre de l’enseignement superieur? et puis c’est au Terrou bi, pas dans un amphi de fac. On se moque de qui?

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