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Cour Suprême va statuer sur les nominations controversées à la CENA

Ce mercredi, la chambre administrative de la Cour suprême se penche sur un dossier brûlant : la régularité du décret présidentiel nominatif de la Commission Electorale Nationale Autonome. Saisie par Ndiaga SYLLA et Me Abdoulaye TINE, la décision attendue revêt une importance capitale pour l’intégrité du processus électoral. En jeu, le respect du renouvellement partiel des membres, fondement de l’impartialité attendue de la CENA.

Des voix s’élèvent contre un mandat écourté pour certains, ainsi qu’une possible atteinte à l’indépendance et l’équité de la commission, cruciales en période électorale. Un juge encore en fonction au Conseil constitutionnel nommé, une consultation légale omise, et même une infraction à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, figurent parmi les points de contention. L’issue de ce jugement promet de marquer la suite des événements politiques du pays.

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La mission de la CENA, surveillant le bon déroulement des scrutins, ne peut être compromise, estiment les requérants SYLLA et TINE. L’autorité de contrôle des élections se trouve ainsi au cœur d’une bataille juridique, à la veille de son arbitrage par la plus haute instance juridique du pays, résumant ainsi le climat de défiance envers les procédures de nomination actuelles.

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