Conflit en Casamance: Espoir, désillusion, voies de solutions…

C’est la relance de la violence en Casamance. Où un conflit, vieux de 36 ans, hante toujours le sommeil des Sénégalais. La situation ne semble pas évoluer vers une solution négociée, vers une sortie de crise. Suite à ces deux attaques qui ont secoué et surpris plus d’un dans la zone la zone sud…

Les attaques meurtrières de Bofa et de Nyassia et la tentative de faire voler en éclats le pont de Ndiambalang, porte d’entrée d’Oussouye, grippent le processus de paix. Des actes odieux qui font davantage voler le cessez-le-feu…Ceci au moment où des sources imputent cette attaque à la fois aux rebelles du Mfdc et aux djihadistes. Au moment où le dialogue politique est en panne…

Avec l’attaque de Nyassia, les rebelles préparent-ils quelque chose au Front sud au point de vouloir couper Oussouye du reste de la Casamance ? Sinon comment comprendre cette volonté de dynamiter cette infrastructure stratégique, une première depuis le début du conflit? Est-ce une stratégie de reconstruire, loin des yeux de l’Armée, les bases rebelles ? Le Front sud aujourd’hui affaibli veut-il ratisser large avant de se trouver ragaillardi, autour de la table de négociations ? A arme égale avec le Front nord ?

Mystère et boule de gomme. Mais tout ce que l’on sait est que l’effet pourrissement a rythmé ce conflit armé. Autant au début des années 80, à la naissance du conflit, on a laissé inonder impunément la Casamance naturelle de copies de lettres d’un influent chef religieux adressées au président Senghor sur l’imminence de l’indépendance; lesquelles lettres avaient aiguillonné sans doute Diamacoune Senghor et Cie, et d’autres par ignorance, ou à une «prise de conscience», c’est selon, vers le mortal kombat, autant on n’a pas pu mettre à profit cette accalmie ayant précédé la tuerie de Boffa pour engager des négociations.

Dans l’ensemble, dans ce conflit latent, les gouvernants n’ont pas été vigilants dans la recherche de la paix. Le laxisme des régimes qui se sont succédé ont échoué dans les méandres du conflit.

Surtout lorsque hommes et femmes, le 26 décembre 1982, sortis de la forêt de Djibélor, avaient hissé le drapeau blanc du Mfdc à la Gouvernance de Ziguinchor. Et lorsque également, le 18 décembre 1983, des rebelles, en guise d’anniversaire de cet acte historique, avaient trompé la vigilance des forces de l’ordre (Gmi installés à Oncad) pour semer la panique dans la ville.

L’indépendance de la Casamance exclue, seule la négociation sincère et inclusive est l’unique gage de paix. Même s’il y a eu Banjul1, Banjul 2, Foundiougne1 et 2, pour juguler la crise, mais sans succès.

Aujourd’hui, compte tenu de la disparition presque des chefs historiques du Mfdc, l’émiettement du mouvement irrédentiste, la collaboration positive des deux Guinées, l’Aile extérieure du Mfdc déconnectée des réalités de la Casamance , il y a des raisons d’espérer afin d’asseoir une paix définitive… Pour arrêter cette longue liste macabre… Si la volonté y est !

6 COMMENTAIRES
  • pape sarr

    Ak pétrole bi gnouy wakh nii. Dii nagn deff tout bâ déstabilisé sougnou Sénégal. S’il vous plait ouvrez vos yeux.

  • GueumSaRew

    @pape sarr ! tu as parfaitement raison ! déstabilisation avec les activistes « Anti Cfa » prépayées par des lobbies maffieuses de la diaspora qui veulent voir leurs avoirs et envois passer du simple au centuple parce que le CFA serait remplacé par une « monnaie de singe » soi disant africaine, inconvertible dans aucune des devises internationales, ce qui aurait pour conséquences une forte demande en « devises »; intervention des grandes mafias italiennes avec des envois de fausses coupures d’euros, et la fabrication industrielle de faux billets de cette « monnaie africaine »; cerise sur le gâteau un écroulement certain de nos économies, terrain propice aux soulèvements populaires et entrée en matière des salopards de terroristes islamistes ! IL FAUT REFUSER CELA. Sur un autre plan, autour du « pétrole », une guerre est vite ORGANISEE PAR LES PUISSANCES FINANCIERES MONDIALES pour installer une zone de non droit autour des pôles nord avec la mauritanie et le sud dont il est question dans cet article. ET ADIEU LE SENEGAL. IL NOUS FAUT REFUSER CELA. UN PEUPLE UN BUT UNE FOI rek.

  • Mor Fall

    Ne faut negocier avec ces sals rebelles

  • Souaibou Demba

    Seule une vraie guerre peut régler cette conflit. Ces traficant de bois, de canubis et de la marigouana ne pensent jamais à la fin definitive de cet conflit.

  • Ismaila Diedhiou

    Mor Fall et Mr Demba nous voulons la paix et ce que vous sur ces rebelles est vraiment sûr? Vous avez des preuves?

  • Bienvenu Tchio

    Oui

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