Durant la première semaine de février, trois bases militaires du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont été détruites, après d’intenses bombardements par l’armée sénégalaise.
Les rebelles repliés au nord
Les attaques ont visé Sikoun, un « sanctuaire » pour le MFDC. Adama Sané, commandant de l’état-major général, était là avec un grand nombre de rebelles. Après l’attaque, ils ont dû se replier sur des bases plus au nord de la région.
L’armée sénégalaise contrôle à nouveau la zone, bien qu’elle n’ait pas encore pu sécuriser la région et faciliter le retour des habitants qui ont fui Sikoun en raison de la présence des rebelles.
Une guerre silencieuse
Depuis dix jours, l’armée sénégalaise mène des opérations militaires de « sécurité » contre les séparatistes de Casamance, qui luttent pour l’indépendance du sud du Sénégal depuis 1982. C’est une guerre silencieuse, sans couverture médiatique, ni le Sénégal ni le MFDC ne font de déclaration officielle.
(Senego avec africafundacion.org)
IL FAUT FINIR AVEC CES BANDITS ARMÉS.