Le Cardinal Fridolin Ambongo, président du Symposium de la Conférence épiscopale d’Afrique et de Madagascar (SECAM), critique ouvertement la gestion des ressources naturelles en Afrique, qui ne profitent pas aux populations du continent. Dans un communiqué relayé par l’institution, il pointe du doigt la contradiction entre l’apport conséquent d’investissements étrangers et le manque de retombées pour les communautés locales.
Ces propos ont été tenus lors d’un séminaire qui s’est déroulé récemment à Accra, sur le thème de la relation entre l’exploitation des ressources naturelles et les conflits en Afrique. Le Cardinal en a profité pour appeler les dirigeants africains à assurer que ces ressources servent réellement au développement économique du continent, à la paix et à la réduction de la pauvreté.
Le séminaire a réuni environ une quarantaine de participants, dont des figures ecclésiastiques et laïques, qui ont souligné l’urgence d’adresser les enjeux majeurs liés à l’industrie minière et à l’exploitation des ressources. Ils ont en outre appuyé le message du Pape François qui, lors de sa visite en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, a appelé à arrêter de ‘étouffer l’Afrique’ qui n’est ni ‘une mine à exploiter ni une terre à dévaliser’.
Merci pour cette démarche citoyenne.
Le devenir de l Afrique doit interpeller les guides religieux tout comme les politiques avant qu il ne soit trop tard.
En effet comment peut t on mourir de faim et de soif alors même que l on vit sur une terre gorgée de richesse naturelle ? Les africains dans leur ensemble doivent mutualiser leur savoir faire afin d accéder aux technologies qui permettent de s industrialiser créer des emplois pour extraire eux même les ressources naturelles et en assurer la transformation. Une union africaine ,une monnaie Africaine est plus que nécessaire.