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Campagne houleuse au Sénégal : entre accusations de corruption et tensions politiques...

La campagne pour les législatives du 17 novembre 2024 a débuté au Sénégal, marquée par des tensions et des échanges d’accusations. Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré avoir découvert une somme d’un milliard de dollars dans le compte d’un dignitaire proche de l’ancien président Macky Sall. Cette révélation a provoqué des réactions, notamment de Macky Sall, actuellement en exil au Maroc, qui a nié tout accord secret avec le gouvernement en place.

L’ancien président a lancé sa campagne par l’intermédiaire de messages WhatsApp, réfutant les allégations d’arrangements avec ses anciens opposants. Dans ce contexte, le FMI a décidé de suspendre un versement important en raison de doutes sur les comptes nationaux. Le parti au pouvoir, Pastef, reste pourtant optimiste sur son avenir au-delà des élections, avec des ambitions jusqu’en 2050.

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Les relations historiques du Sénégal avec la France reviennent également sur le devant de la scène. Des figures historiques sénégalaises comme Blaise Diagne, ayant collaboré avec la France, sont remises en perspective, soulignant des aspects complexes de l’histoire colonialiste et post-coloniale du pays. Mamadou Dia, ancien président, est évoqué pour son rôle dans le déplacement de la capitale et la lutte économique post-indépendance.

Les politiciens actuels, descendants de ces figures controversées, sont accusés de continuer sur une lignée de trahisons historiques et de velléités opportunistes. À l’approche des élections, des questions de souveraineté économique et de loyauté nationale demeurent au cœur du débat politique, alimentant un climat de suspicion et de rivalités exacerbées.

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