Au Burkina Faso, treize individus ont été condamnés à la prison à vie pour des actes de terrorisme, incluant les attaques de 2018 contre l’ambassade de France. Soixante autres personnes ont reçu des peines allant jusqu’à 21 ans d’emprisonnement. Ces condamnations ont été annoncées par le procureur du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme le 8 août, selon un communiqué du ministère burkinabè de la Justice publié le 12 août. « Le 2 mars 2018, une double attaque avait visé l’état-major général des armées ainsi que l’ambassade de France », a rappelé *Sud Quotidien*.
Attaques de mars 2018
L’attaque contre l’état-major général des armées a causé la mort de huit militaires. L’assaut contre l’ambassade de France s’est soldé par la mort de quatre jihadistes qui n’ont pas réussi à pénétrer dans l’enceinte diplomatique.
Contexte sécuritaire tendu
Le Burkina Faso, comme d’autres pays du Sahel, est confronté à une situation sécuritaire difficile marquée par la présence de groupes armés. Des affrontements réguliers ont lieu entre les forces de sécurité et ces groupes. Ces attaques terroristes illustrent la complexité de la lutte contre le terrorisme dans la région.