Dans le nord-est du Burkina Faso, la chaleur atteint des sommets. Sous 43 degrés, les maigres arbres peinent à offrir de l’ombre aux tentes et autres abris de fortune des camps de déplacés autour de Dori.
Des milliers de personnes ont dû fuir les violences djihadistes et se retrouvent désormais dans ces refuges précaires. Ils vivent dans des conditions éprouvantes et incertaines.
Le camp de Wendou 2, par exemple, accueille environ 3.000 déplacés. Hawa Mama, une des résidentes, confie qu’elle n’a plus