Bintou Gueye, 33 ans, a été tuée par son mari samedi dernier par arme à feu à Keur Mbaye Fall. L’autopsie réalisée par des spécialistes en médecine légale révèle « une mort d’une extrême violence », avec des blessures crânio-encéphalique et thoracique massives, confirmant la brutalité de l’acte.
L’autopsie pratiquée sur le corps de Bintou Gueye, 33 ans, tuée par balle samedi dernier à Keur Mbaye Fall, confirme une mort d’une extrême violence. Selon le certificat médico-légal, la victime présentait « un traumatisme crânio-encéphalique avec plaie transfixiante », associé à « une plaie pénétrante du thorax » et à « une hémorragie intra-thoracique massive ».
Les médecins légistes relèvent également « des lésions cérébro-méningées et un fracas osseux du crâne », des éléments qui « témoignent de la violence des impacts ». Le document précise par ailleurs que la victime « n’était pas hospitalisée au moment du décès », écartant toute complication postérieure à une prise en charge médicale.
Le certificat d’autopsie conclut à « une mort violente », même si les circonstances exactes de l’agression restent à déterminer sur le plan judiciaire. L’enquête se poursuit afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ce homicide.
Dans le cadre de l’enquête menée par la brigade de gendarmerie de la Zone franche industrielle (ZFI), l’époux de la victime, P. M. Diop, a été placé sous mandat de dépôt. Se père, sa mère du mis en cause, un ami qui lui a rendu visite juste avant le drame, ainsi qu’une dame présentée comme la petite-amie du suspect auraient été également interpellés.





