Battu et violé par son épouse pendant 10 ans, un homme raconte son calvaire

Il est rare d’entendre que les violences conjugales sont faites contre les hommes. Pas parce que cela n’existe pas mais dans de nombreuses sociétés, ce sujet est vu comme un tabou, ce qui emmène des milliers de victimes à se renfermer de peur d’être mal vu par leur entourage. Aujourd’hui libéré de cette prison, un jeune Ukrainien a expliqué sa mésaventure au média BBC, sous réserve d’anonymat.

« Notre premier rapport sexuel a duré environ cinq heures »

A en croire la victime, sa première relation sexuelle a été avec une jeune fille du nom de Ira, cette dernière lui aurait demandé de sortir avec elle. Malheureusement au lieu d’être un plaisir partagé, ce fut plutôt une relation douloureuse et agressive. « Notre premier rapport sexuel a duré environ cinq heures, et j’avais mal partout après. Je n’avais pas d’expérience et je pensais que c’était comme ça », a-t-il dit. Au fil du temps, cette relation s’est transformée en viol. Parce que sa partenaire exigeait tout le temps le sexe alors que lui en avait mare et était surmené, il ne demandait que du repos.

Irritée de ne pas recevoir le sexe à chaque demande, sa compagne se mettait à le battre, le griffer avec ses ongles jusqu’à ce qu’il saigne. Malgré toute cette méchanceté, il n’osait pas lui porter main. « Je me sentais petit, faible et je ne pouvais pas m’échapper. Elle obtenait ce qu’elle voulait et elle était généralement au-dessus de moi », a-t-il ajouté. Cette mauvaise habitude lui avait communiqué des infections urinaires, de la prostatite et de la fièvre. Mais cela n’arrêtait pas sa compagne de faire ce qu’elle voulait. Après plusieurs tentatives pour la quitter, il fini par abandonner. Et se marie avec elle sous son insistance.

« Le sexe avait déclenché chez moi des crises de paniques constantes »

« Je me souviens d’avoir descendu les escaliers et d’avoir été assis dans la voiture en pleurant … Pour éviter tout cela, je travaillais 10, 12, 14 heures par jour, les week-ends et les jours fériés…Quand je paniquais, je la repoussais, je me cachais et je m’enfuyais. je m’enfuyais de la maison, ou du moins de la pièce. Ira pensait que nous avions des problèmes sexuels à cause de moi. Elle m’emmenait donc de temps en temps chez un sexologue… Je gardais le silence sur les abus et les viols. », a-t-il relaté. Avant d’affirmer que le sexe avait déclenché chez lui des crises de paniques constantes.

Après avoir été gravement malade par la suite, il a décidé de ne plus rester silencieux et de dire non à sa femme. Aussi dans sa quête de  »délivrance », a-t-il trouvé un thérapeute familial, qui l’a soutenu. Son épouse et lui ont eu des séances d’échanges. A ces occasions, il était interdit à son épouse de l’interrompre pendant qu’il avait la parole. C’est alors qu’il s’est véritablement libéré et a parlé pour la première fois de sa maltraitance.

Le divorce

Son épouse était tellement furieuse qu’elle lui a crié dessus et a soutenu que ces dires n’étaient pas vrai. Cependant elle lui a proposé le divorce. « Je ne pense pas qu’elle voulait cela, je crois que c’était sa tentative pour me faire taire. Je savais que je n’aurais pas d’autre chance et j’ai accepté » a-t-il expliqué à ce site d’information.

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