« Le TER, le Brt méritaient plus de réflexion et d’intelligence surtout pour un pays pauvre, très endetté avec des ressources limitées. Les autorités doivent faire des arbitrages en termes de dépenses. Comme la compagnie Air Sénégal, le TER également va avoir des difficultés structurellement. Ce sont des entreprises qui vont souffrir. Quant au BRT, il peut être un bon business » a averti Cheikh Mouhamadou Bamba Diagne.
Selon l’économiste, c’est parce que, les autorités n’ont pas fait une étude sérieuse, un business model pour ces entreprises.
En tant que Banquier, Mouhamadou Bamba Diagne de soutenir que la première des choses que les gens doivent se poser, est de savoir : si ces business vont être rentables, et si ce qu’ils gagnent pour prendre en charge le service de la dette dans la mesure où le pays emprunte pour investir .
Toujours, a son avis, ces investissements devaient prendre en charge l’endettement au lieu que l’Etat verse encore de l’argent.
C’est à dire, que les autorités maintiennent ces entreprises sous perfusion, au même moment, les urgences sont ailleurs.
Le Ter comme la compagnie Air Sénégal, informe-t-il, vont encore être déficitaires. « Même si le pays a besoin des transports de masse, mais pas à n’importe quel prix »; dit-il. Surtout un pays où 37% de la population ne peuvent pas avoir 1000fcf par jour. Comme la pauvreté est là, d’autres secteurs permettent de réduire les inégalités; fait-il comprendre.