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Baiser forcé : l’ONU entre dans le débat, des manifestations signalées en Espagne

Baiser forcé : l’ONU entre dans le débat, des manifestations signalées en Espagne

L’affaire Rubiales continue de secouer l’Espagne. Plus d’une semaine après le sacre mondial de la Roja entâché par le baiser forcé de Luis Rubiales, président de la fédération espagnole, à la joueuse Jenni Hermoso en après-match, l’attitude du dirigeant divise toujours autant le pays. Plusieurs manifestations ont lieu ce lundi soir.

L’une d’entre elles, organisée à Madrid, soutient l’attaquante en dénoncant « l’agression » de Rubiales. Une autre, en faveur de ce dernier, se tient à Motril (Andalousie). 200 personnes sont rassemblées devant une église où la mère du président a entamé une grève de la faim pour faire cesser « la chasse inhumaine et sanglante » menée à l’encontre de son fils « qui ne mérite pas » ce qui lui arrive. La femme avait annoncée qu’elle restera enfermée « indéfiniment, jour et nuit », jusqu’à ce que justice soit rendue.

Des pancartes avec les inscriptions « Arrêtez la chasse contre Rubiales » ou « Jenni, pourquoi ne dis-tu pas la vérité » sont notamment aperçues devant l’édifice. Pendant ce temps, l’ONU s’est publiquement exprimée en faveur d’Hermoso. « Est-ce si difficile de ne pas embrasser quelqu’un sur la bouche », a lancé le porte-parole Stéphane Dujarric, qui espère que « les autorités espagnoles et le gouvernement espagnol gèrent (cette affaire) dans le respect des droits de toutes les sportives ».

Depuis ce lundi, Luis Rubiales fait l’objet d’une enquête préliminaire pour « agression sexuelle » présumée, alors qu’il est suspendu par la FIFA pour 90 jours. Le parquet va enquêter sur « des faits qui pourraient être constitutifs d’un délit d’agression sexuelle », a indiqué le ministère public.

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