Au Gabon, il faut « en finir avec la corruption », dit Ali Bongo Ondimba

Le président gabonais reconnaît que la « corruption » et la « mauvaise gouvernance » anéantissent les efforts visant à développer le Gabon.

« Il est capital pour notre nation d’en finir avec la corruption qui gangrène nos institutions, la mauvaise gestion et la mauvaise gouvernance qui nous empêchent d’avancer et nous interdisent de récolter les fruits des efforts colossaux (…) fournis par l’État », a déclaré Ali Bongo Ondimba.

Il s’est adressé à ses compatriotes, par le biais de la télévision d’État, samedi soir, à l’occasion de la commémoration du décès de son père, le président Omar Bongo, décédé le 8 juin 2009.

« Qu’en est-il de la maintenance des hôpitaux de dernière génération que nous avons construits pour permettre aux populations de notre pays d’accéder à des soins de qualité, dans le respect de leur dignité humaine ? On peut également s’interroger sur l’état actuel des établissements scolaires… » a ajouté M. Bongo.

Cette annonce du président gabonais survient quelques semaines après les soupçons de corruption à cause desquels des fonctionnaires ont été limogés.

Certains d’entre eux sont accusés d’avoir pris part à un trafic de « kevazingo », un bois rare et interdit d’exportation par les autorités.

Ali Bongo Ondimba, qui se faisait récemment soigner d’un accident vasculaire cérébral, a fait part de sa volonté de poursuivre son mandat présidentiel jusqu’à son terme, en 2023.

Il a annoncé la formation prochaine d’un gouvernement, avec une réduction du nombre de ministres.

Dynamique unitaire, la plus grande centrale syndicale de l’administration publique gabonaise, conteste les réformes menées par M. Bongo.

3 COMMENTAIRES
  • AZO

    Un avc fulgurant a failli l’anéantir et beaucoup ont parié sur une mort imminente..Après un terrible combat contre la mort qui ,sûrement, a laissé des séquelles le président bongo semble avoir pris la mesure du drame de son peuple rongé par les affres du sous développement, la défaillance de l’état ,le pouvoir de la corruption d’état et le mépris de l’oligarchie au pouvoir .Il a peut-être intégré l’idée qu’à la tête du pays,il en est le premier responsable..S’il a vraiment compris cela et que sa démarche est sincère ont peut penser alors que rien n’est totalement perdu pour le Gobon ..La sagesse lui impose donc aujourd’hui de mettre en place et rapidement une procédure constitutionnelle pour REMETTRE LE POUVOIR AU PEUPLE SOUVERAIN et le laisser librement choisir ces dirigeants et DÉMOCRATIQUEMENT..son rôle consistant simplement,pour laisser une grande trace dans l’histoire du Gabon ,de brider la totalité des clans qui s’organisent pour le remplacer et continuer à exploiter le peuple..le clan le plus redoutable étant son clan familial dont fait aussi partie , malheureusement le redoutable JEAN PING

  • Demba Diong

    La corruption en Afrique ne cessera jamais

  • Mbaye

    Bravo L’AVC Ali Bongo a flollé et il est devenu conscient. Il a certainement vu son père dans une punition et une souffrance pas possible pendant son séjour au coma alors il averti son demi-frère Macky pétrotim-sénégal

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