Après l’attentat de Gaziantep, la riposte de la Turquie contre l’Etat Islamique

Quarante-huit heures après l’attentat de Gaziantep (54 morts, majoritairement des femmes et des enfants, 66 blessés encore hospitalisés), attribué par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à l’organisation Etat islamique (EI), l’armée turque a pilonné, lundi 22 août au soir, les positions des djihadistes et celles des milices kurdes dans le nord de la Syrie.
« Daech [acronyme arabe de l’EI] doit être éliminé de nos frontières et nous sommes prêts à tout faire pour cela », a déclaré lundi le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, tandis que le premier ministre, Binali Yildirim, semait la confusion quant à l’enquête sur le carnage de samedi : « Les informations au sujet des auteurs de cet attentat, du nom de leur organisation, sont malheureusement inexactes », a-t-il dit, contredisant M. Erdogan. Le chef de l’Etat avait évoqué dès dimanche un jeune kamikaze ayant entre 12 et 14 ans et « probablement » de l’EI
Avec le monde.fr