Amnesty International dénonce la mort de civils, dont des enfants, par des frappes de drones au Mali

Amnesty International dénonce la mort de civils, dont des enfants, par des frappes de drones au Mali

Au Mali, l’ONG Amnesty International a confirmé que les frappes de drones menées par l’armée malienne le 21 octobre à Inadjatafane, dans la région de Tombouctou, ont causé la mort de civils. Selon l’organisation, au moins huit civils, dont six enfants, ont été tués. Parmi les victimes se trouvent un bébé de quatre mois et une fillette de six ans. Les frappes ont également entraîné une quinzaine de blessés.

Le chercheur d’Amnesty, Ousmane Diallo, a déclaré que les témoignages et photos reçus montrent que les victimes étaient des civils, sans lien avec des activités jihadistes ou terroristes. Les frappes auraient visé des véhicules appartenant à des marchands présents sur le marché hebdomadaire.

Amnesty International appelle les autorités maliennes de transition à mener une enquête transparente, bien que l’organisation soit sceptique quant à la réponse du gouvernement. Selon Diallo, cet incident s’inscrit dans une tendance à l’utilisation indiscriminée de drones par l’armée malienne, observée ces deux dernières années.

L’ONG a mentionné des incidents similaires antérieurs, notamment à Amasrakad en mars dernier, où treize civils ont été tués, et à Douna six jours plus tard, où quatorze civils ont péri.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *