Le parquet de Nice a confirmé mardi 12 août une perquisition au conseil départemental des Alpes-Maritimes. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une enquête pour enregistrement ou conservation de données personnelles sensibles sans consentement, ouverte en mai 2025 suite au signalement d’un lanceur d’alerte anonyme.
Des fichiers de Niçois « influents » au cœur de l’enquête
L’alerte portait sur l’existence de fichiers, établis par les équipes d’Éric Ciotti, député et président de l’UDR, contenant des informations sur des centaines de Niçois dits « influents ».
D’après le journal Libération, ces fichiers recensaient, outre les noms et professions, des données sensibles comme la confession religieuse, l’état de santé ou encore des informations patrimoniales.
Perquisition au Conseil départemental
Selon Nice-Matin, les perquisitions ont ciblé le siège du Conseil départemental, où Éric Ciotti a présidé de 2008 à 2017. Le parquet n’a pas confirmé cette information.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) aurait également reçu une plainte concernant ces pratiques, d’après Libération.
Cette affaire survient alors qu’Éric Ciotti, toujours président de la commission des finances du département, pourrait annoncer sa candidature à la mairie de Nice d’ici la fin du mois.