Le Secrétaire général de la Raddho, Aboubakry Mbodj a fait face à la presse, devant l’Ambassade du Burkina Faso, pour dit-il « soutenir le peuple burkinabé dans la révolution qu’ils ont menée pour chasser Blaise Compaoré du pouvoir. Après le Niger et le Sénégal, ils ont réussi à se battre pour leur nation. Le Cameroun, le Burundi, le Gabon et la Gambie voulaient suivre Compaoré mais au vu de ce qui s’est passé, ils vont sûrement y renoncer ».
Selon Aboubakry Mbodj qui a chargé l’ex président Burkinabé, Blaise Compaoré est un dictateur qui a pris en otage le Burkina Faso depuis 27 ans. Il a tué Thomas Sankara, il a tué Norbert Zongo et des milliers de civils. Il sera poursuivi pour crime contre l’humanité. La famille de Thomas Sankara a déposé une plainte contre Compaoré à la Commission des Nations Unies. La famille de Norbert Zongo aussi a porté plainte contre Compaoré à la Cour africaine des droits de l’homme.
Blaise Compaoré n’a plus l’immunité, alors il sera cueilli partout où il se trouvera pour être jugé. Pour notre part, nous allons saisir la Cour pénale internationale (CPI) et tous les organismes des droits de l’homme pour que ce dictateur soit jugé! ».
Parlant de la transition, le Secrétaire de la Raddho déclare : « Zida doit laisser le pouvoir aux civils. Ils ont dissous l’Assemblée nationale pour diriger le pays, ce n’est pas normal. Il doit faire la transition très vite pour que le pays soit dirigé par un civil. Il ne faut pas voler la victoire du peuple qui s’est battu pour chasser le dictateur Blaise Compaoré. Zida doit faire la transition.
La Raddho comme tous les organismes des droits de l’homme demande que la transition soit faite de manière pacifique et dans les meilleures conditions. Il faut que le pouvoir soit remis à un civil choisi par les burkinabé! ».