Le Sénégal célèbre lundi la journée internationale de la fistule obstétricale

A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal, à travers le ministère de la Santé et de l’Action sociale célèbre, ce lundi, la Journée internationale de la fistule obstétricale. La cérémonie qui a pour thème: « Mettre fin à la fistule le temps d’une génération », aura pour cadre l’Hôpital général de Grand Yoff (Hoggy).

« Mettre fin à la fistule le temps d’une génération », est le thème de l’édition 2016 de la Journée internationale de la fistule obstétricale. Le ministère de la Santé de concert avec l’Université Cheikh Anta Diop et le service chargé de l’urologie de l’hôpital général de Grand Yoff veut mobiliser tous les acteurs contre la fistule. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale va célébrer cette journée de concert avec l’Université Cheikh-Anta-Diop et le service chargé de l’urologie à l’Hôpital général de Grand-Yoff.

Chaque année dans le monde, 50 000 à 100 000 femmes présentent une fistule obstétricale, à savoir une brèche de la filière pelvi-génitale. L’apparition d’une fistule obstétricale est directement liée à l’une des principales causes de mortalité maternelle: un travail difficile (dystocie) lors de l’accouchement. Les femmes qui présentent une fistule obstétricale souffrent d’une incontinence permanente, en ressentent de la honte et font l’objet d’une discrimination sociale. Elles ont aussi des problèmes de santé. On estime qu’en Asie et en Afrique subsaharienne, plus de 2 millions de jeunes femmes vivent avec des fistules obstétricales non traitées.

Selon des experts, la fistule obstétricale peut être éviter. Pour cela, il suffirait: de repousser l’âge de la première grossesse; de mettre fin aux pratiques traditionnelles préjudiciables; et de permettre d’avoir accès en temps voulu à des soins obstétricaux. La prévention et la prise en charge des fistules obstétricales participent à l’amélioration de la santé maternelle, cinquième objectif du Millénaire pour le développement (Omd).

 

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