« 100 milliards de subventions et de renonciations fiscales ou douanières ont encore été injectés sur… »

« A la suite des concertations sur la vie chère, 100 milliards de subventions et de renonciations fiscales ou douanières ont encore été injectés sur de nouvelles mesures sur le sucre, le riz, l’huile…« , selon le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises.

Abdo Karim Fofana s’exprimait ce vendredi, face aux membres du Conseil national de la consommation. Ils ont discuté de l’évolution des prix de l’huile raffinée de palme et du sucre cristallisé et d’autre part d’arrêter des recommandations à l’attention du Gouvernement.

187 agents assermentés…

« Depuis les concertations sur la lutte contre la vie chère, l’évaluation des mesures de contrôle a révélé une moyenne nationale de respect de l’application des prix fixés de 68 % (…) Ce résultat pourra être amélioré grâce à l’augmentation du nombre d’agents dédiés au contrôle. En effet, sur toute l’étendue du territoire national, 187 agents assermentés… sont chargés d’assurer le contrôle de la réglementation économique. La région de Dakar, avec plus de 30.000 boutiques, dispose de 60 agents, soit un ratio de 1 agent/ 500 commerces », d’après Abdou Karim Fofana.

Parce que l’Etat a subventionné…

Il poursuit : « A la suite des concertations sur la vie chère, 100 milliards de subventions et de renonciations fiscales ou douanières ont encore été injectés sur de nouvelles mesures sur le sucre, le riz, l’huile… La preuve, sans l’intervention de l’Etat, une baguette de pain aurait coûté 325 francs. Elle coûte 175 francs parce que l’Etat met des subventions sur le sac de farine. Le prix réel du sac de farine, avec l’inflation liée à des causes externes, est de 29.000 francs. Il est vendu à 19.000 francs parce qu’il y a une subvention de 10.000 francs par sac consenti par l’Etat« .