L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié hier mercredi, une mise à jour sur l’épidémie de fièvre jaune au Sénégal. Depuis octobre, un total de sept cas confirmés ont été signalés.
La fièvre jaune refait surface alors qu’on n’a pas encore fini la croisade avec la pandémie du coronavirus qui a cl0s le destin en 2020, de plus de 400 personnes dont de nombreuses autorités politiques, religieuses et coutumières.
Deux décès enregistrés….
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait le point hier sur l’épidémie de fièvre jaune au Sénégal. Selon occasion-to-be.com et outbreaknewstoday.com, visités par Senego, et qui ont parcouru le rapport, depuis octobre, un total de sept cas confirmés de fièvre jaune a été signalé dans quatre districts sanitaires du Sénégal, dont Tambacounda, Kedougou et Matam. Au moins deux décès ont été enregistrés.
Le ministère de la Santé au charbon
Le ministère de la santé du Sénégal aux aguets coordonne une réponse rapide. Les activités de réponse recommandées comprennent la vaccination de la population locale, une surveillance renforcée, la communication des risques, l’engagement communautaire et le contrôle des vecteurs.
Tambacounda et Kedougou zones jaunes…
L’OMS rapporte que la détection de cas de fièvre jaune dans les régions de Tambacounda et de Kedougou démontre la possibilité d’une propagation sylvatique de la fièvre jaune à des personnes non vaccinées dans une zone rurale et souligne l’importance de maintenir une forte immunité de la population dans tous les pays situés dans des zones à haut risque de fièvre jaune. Des études épidémiologiques récentes ont indiqué que les villages se trouvent dans une zone de savane avec des primates non humains. Des mares d’eau permanentes ou temporaires sont observées à la périphérie des zones résidentielles.
…Risque de transmission
Bien qu’une vaccination de masse ait eu lieu au Sénégal en 2007, la partie orientale du pays est considérée comme étant à haut risque de transmission endémique de la fièvre jaune. Les personnes non vaccinées restent vulnérables à l’infection par la fièvre jaune en raison de la persistance de la maladie chez les primates (cycle sylvatique), en particulier dans les zones rurales. Les deux régions touchées sont également difficiles à atteindre, ce qui rend les efforts de vaccination difficiles. Les unités de soins intensifs des régions sont éloignées du district (186 km) et les routes sont en mauvais état. Les districts touchés sont ruraux et largement constitués de forêts, ce qui rend difficile le contrôle du vecteur et l’atténuation du cycle sylvatique-urbain combiné.