Ziguinchor : Les populations pour l’achèvement du tronçon Rond-point Jean Paul II- Aline Sitoë Diatta

Les Ziguinchorois sont mécontents de l’inachèvement de la reconstruction du tronçon rond-point « Jean Paul 2-Aline Sitoë Diatta », dans le cadre de la réhabilitation de la RN6. Ils ont déploré le fait que les travaux soient arrêtés depuis plus d’un an. Ils souhaitent que l’Etat débloque la situation au grand bonheur des usagers et occupants des habitations riveraines.

Les populations locales ont expliqué qu’elles souffrent beaucoup des lenteurs qui sont notées dans les travaux de reconstruction de ce tronçon de la route du Sud, Ziguinchor-Tanaff-Kolda, située sur l’avenue Dr Gabriel Carvalho.

« Nous ne connaissons pas les raisons et ne voyons même pas l’ombre d’un ouvrier. C’est comme si c’était un laisser-aller en ce moment ». Les Ziguinchorois ont déploré, entre autres désagréments, la fermeture de cette route à la circulation, contraignant ses usagers à faire un détour.

Ils n’ont pas manqué de faire état de l’accès difficile de certaines maisons riveraines et des cas récurrents d’inondations durant l’hivernage dernier.

« Nous craignons que cela se répète cette année encore, puisque la reconstruction de la route n’est pas terminée, y compris les caniveaux pour l’écoulement des eaux pluviales vers le fleuve », a fait remarquer la dame Coumba Diatta, ménagère de son état et habitant le quartier Santhiaba.

Par ailleurs, les populationsdisent redouter une recrudescence des accidents sur ce tronçon, qui continue à être emprunté malgré sa fermeture. En fait, à cause son inachèvement, cet axe routier est très étroit pour l’instant et ne dispose d’aucun aménagement secondaire tel que les trottoirs, ralentisseurs et autres panneaux de signalisation.

Selon cet administrateur de société, par ailleurs conseiller municipal, Jacques Idrissa Guèye, « nous sommes tous exposés à des risques d’accidents graves sur cette voie : piétons, cyclistes, automobilistes et cyclomotoristes ».

Il n’a pas occulté les personnes âgées, les enfants et les tout-petits. M. Guèye a cité l’exemple « des conducteurs des motos Jakarta qui roulent à tombeau ouvert, au risque de leur vie et de celle de leurs passagers ». Sans compter l’indiscipline de certains chauffeurs et conducteurs de motocyclettes, ainsi que le non-respect du code la route par beaucoup d’entre eux. (Soleil)

 

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