Vous avez dit recul démocratique et dictature (Par Soro Diop)

Il y a les discours qui éveillent et qui réveillent face à la réalité. Il y a des rhétoriques somnifères, dénis de la réalité qui inhibent. Il y a ceux qui sont audibles avec des mots comestibles. Il y a ceux qui sont bruyamment inaudibles avec leurs maux oratoires.

Dans la première catégorie, on trouve celui du 31 décembre 2019 du Président de la République Macky Sall, dans un exercice rare, même dans le plus nec ultra des démocraties, si tant est qu’une telle démocratie absolue puisse exister sur la planète des hommes, ces «simples moisissures de la terre», pour reprendre un personne de «L’Aventure ambiguë».

Dans la seconde catégorie, on repère ceux qui sont dans une sorte d’incapacité chronique à reconnaître le moindre mérite au Président Macky Sall, aux femmes et hommes dépositaires de sa confiance. On a entendu une asphyxiante pensée unique, univoque et uniforme qui récuse avec une manifeste mauvaise foi notre statut de démocratie sous l’ère du Président de la République Macky Sall. On se frotte les yeux, on s’essuie les oreilles, on se torture la moelle épinière à lire et à entendre certains opposants et certains «société-civilards» (il faut bien trouver un barbarisme pour les désigner, non !) qui osent soutenir que le Sénégal est en recul démocratique et que le Président Macky Sall est un dictateur.

Après son discours du nouvel an et la conférence de presse qui s’en est suivie, le 31 janvier 2019 ! Dans quelle dictature, on peut voir pareil exercice ? Assister à une telle prestation médiatique. C’est un traitement injuste que l’on inflige au Président Macky Sall et une légèreté criarde que ne ferait pas un loubard des bidonvilles. Ces gens n’ont pas la sereine pédagogie du père de Camus qui, conseillant son rejeton, lui disait : «un homme civilisé, mon fils, c’est celui qui sait se retenir».

Aux vaines tentatives de diabolisation politico-médiatique, d’enfumage par pétards verbaux ont répondu les échos responsables et objectifs de beaucoup de Sénégalais qui ont salué et l’initiative et la prestation.

En récusant les débats politiques et électoralistes. Le contrat de confiance renouvelé entre le Président Macky Sall et la majorité du peuple sénégalais n’est même pas vieux d’une année et certains veulent l’avachir dans de stériles débats.

Le Président ne se laisse point distraire. Lui qui est résolument tourné vers des réalisations encore et encore à même de hisser le Sénégal vers le sommet de l’émergence. Le chemin du travail qui ennoblit l’homme et qui embellit une nation ne s’accommode point de monologues parallèles .Il n’emprunte pas les assourdissants soliloques qui peuplent les argumentaires de quelques psychanalystes, analystes et autres spécialistes de bazar, armés de mensonges, de médisances. N’en rajoutons pas ad nauseam, aux productions issues de la fabrique des imposteurs où l’éthique, la qualité, la réflexion et la vertu sont prohibées. Certains ouvriers de cette fabrique sont dans des récriminations faciles…par clavier. N’est-ce pas Mamadou Diop Decroix ?

UN BILAN BIEN COSTAUD

L’essentiel est que des Sénégalais de bonne foi -et qu’ils sont très nombreux !- se sont intéressés au discours du nouvel an et aux réponses face à la presse du Président de la République Macky Sall qui balise un autre chemin après celui qui, de 2012 à 2019, a ouvert un espoir au pays, un espoir qui demeure et conforte notre stabilité politique et nos performances économiques dans un environnement aux convulsions in-sécuritaires, ravageuses et corrosives. Les meilleures réponses que le Président Macky Sall a toujours apportées à ses contempteurs, restent la vertu du travail. Ce n’est facile, ce chemin. Toutefois, «le travail, s’il peut faire souffrir, c’est parce qu’il est porteur de nombreuses promesses». Une certitude aussi têtue que celle de la lumière du soleil en plein midi d’été : jamais le Sénégal n’a autant enregistré de performances économiques, jamais un pouvoir n’a autant mis le curseur sur des projets et des programmes sociaux.

Prenez n’importe quel secteur et faites la comparaison ! Les résultats sous la présidence de l’actuel locataire du Palais Léopold Sédar Senghor sont sans commune mesure. Bien sûr, ce n’est pas le nirvana économique et social. Mais ce n’est pas non plus l’enfer dans lequel les nihilistes veulent enfermer la gouvernance actuelle. Si le Président Macky Sall a «osé» faire dans un exercice de résilience mais de préparation de l’avenir, c’est parce que son bilan est bien costaud, n’en déplaise aux spécialistes des tempêtes et des orages.

Après le discours et la conférence de presse du Président Macky Sall sur lesquels Pouvoir comme Opposition peuvent trouver bien de bonnes matières à pétrir et à penser pour un futur meilleur, certains ont succombé à des prédictions apocalyptiques comme d’ailleurs ils en font depuis environ une décennie. Et pourtant qui peut dénier au Président de la République d’avoir une vision et de nourrir une grande ambition pour le pays ? Pas celui-là qui disait, parlant du Président Macky Sall : « (…) sa vision qui cristallise les attentes et espoirs des sénégalais, a été forgée au contact du pays profond, au constat du malaise social et des nombreuses fractures qui traversent la société sénégalaise, à l’observation d’une méthode de gouvernance qui appelait le changement. Elle découle d’une connaissance intime des réalités de nos terroirs, de l’observation des dures réalités quotidiennes des ménages ruraux, et des conditions de vie précaires des populations dans les centres urbains et périurbains.

La vision du président de la République s’est enrichie de patientes séances d’écoute, de discussions et de partage avec les sénégalaises et sénégalais de tous les âges et de toutes les conditions, des villes, mais aussi des villages et hameaux les plus reculés du pays. Cette vision prend également sa source au contact de nos compatriotes de la Diaspora, à la quête dans d’autres pays et continents, au prix de multiples sacrifices et de privations, d’un mieux-être pour eux-mêmes, mais surtout pour leurs familles, leur terroir et leur pays.

Cette vision est condensée dans le programme Yoonu Yokuté du Candidat qu’il fut. Elle s’inspire également de la marche du monde, marquée notamment par une série de crises, qui ont fini de remettre en cause bien des doctrines et approches en matière de développement économique. Cette vision, c’est celle d’un Sénégal émergent, abritant une société sur le chemin du progrès, solidaire et adossée à des valeurs telles que le respect de soi-même, de l’autre et du bien public ; sans oublier : la justice, l’équité, le sens du devoir.» Quel était l’auteur de ses propos ? Abdou Mbaye. Alors Premier ministre. C’était le lundi 10 septembre 2012, à l’Assemblée nationale du Sénégal. Lors de sa Déclaration de Politique Générale.

6 COMMENTAIRES
  • Cito

    Tais toi Soro! Un point cest tout!

  • Tijou

    La vérité dite entraine aujourd’hui dans notre cher pays colibets , insultes et dénigrement.
    Courage

  • mbaye

    soro Diop journaliste alimentaire

  • Sire

    je suis vraiment decu Soro. Les journalistes ont une tre grande responsabilitge dans tou8tes societes hu8maines. pouirquoi presque vous tous tendez a devenir des journalistes alimentaires? . Vraiment c’est honteux. Vous meme savez que vous ne dites pas la verite!. Ce president n’a meme pas une idee de ce qu’est la democracie, vu tout ce qui s’est passe dans ce pays et qui continue de se passer. Un peu de respect et de retenue s’il vous plait. ces avoirs sur terre sont temporaires. Craignez notre createur. Arretez de d’etre des droubadours pour benmeficier des graces temporaires des presidents avec p minuscules. vous voulez juste vous faire remarquer et beneficier de ses graces. etes vous vraiment conscient du role qui vgous incombe vous journalistes?. A quand deviendront nous des honnetes hommes?. A quand ressembleront nous aux blancs quand il s’git de realisme, ou bien de questions essentiels qui incombent a nos peuples. Quand meme un peu d’elegances et de respects pour nous autres !.

  • Cheikh Abdoul KANE

    Dans un pays normal, on appellera des strapontins. Honte à vous tous
    Ces journalistes vendus et corrompus.

  • ass

    Je ne sais même pas qui prendra la peine de te lire jusqu’au bout, vaut-rien ! Il vaudrait mieux demander audience et quémander en toute soutoura si tu es dans le besoin, mon cher journaliste.

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