Violence chez les jeunes : l’Institut africain de gestion urbaine réuni tous les acteurs autour d’une table

La lutte contre les différentes formes de violences portées sur les enfants prend de plus en plus de forme au Sénégal au regard de sa monté inquiétante dans notre société d’aujourd’hui. Pour faire face à cette situation, l’Institut africain de gestion urbaine cherche à cerner le problème et en tirer des solutions.

Depuis plus 18 mois, l’Institut africain de gestion urbaine (IAGU) a entamé, à Dakar, une étude sur la violence chez les jeunes. Son directeur renseigne que ses équipes évoluent dans les communes des Hlm et de Médina Gounass pour la collecte d’informations. Selon Oumar Cissé, à travers ces recherches, il cherche à connaitre les aspects essentiels liés à ce phénomène. Il s’exprimait lors d’un atelier organisé par sa structure sur la violence faite aux enfants.

Plus de 44% des jeunes sont victimes de violences physiques à Dakar, selon les résultats de l’enquête menée aux Hlm Dakar et à Médina Gounass par l’Institut africain de gestion urbaine (Iagu). Des résultats rendus publics ce jeudi lors de l’atelier organisé par l’Institut.

« On a des cas de violences qui portent sur les atteintes aux biens notamment en termes d’agressions, de vols à la tire, aux cambriolages et autres, qui représentent une très forte proportion avec plus de 44% des jeunes qui en ont été victimes. Il y a également les cas de violences physiques et les cas de violences verbales qui se distinguent parallèlement aux cas de violences sexuelles et à d’autres mauvaises pratiques auxquelles les jeunes sont victimes notamment tout ce qui touche à l’alcool et à la drogue » a indiqué Dr Fatoumata Sall Ndiaye.

« Mais, relève-t-elle, ce qu’il faudrait retenir également, c’est que les jeunes ne sont pas simplement victimes. Aujourd’hui, les jeunes sont également des auteurs de ces cas de violences. l’Iagu entreprend depuis quelques mois une recherche sur la violence précisément dans les communes de Médina Gounass et dans les Hlm. Aujourd’hui, c’est un atelier qui intervient à un moment de cette recherche où nous avons des résultats », le Directeur de l’Institut, Dr Oumar Cissé.

« On a des cas de violence qui portent sur les atteintes obviant, en termes d’agression, de vol à la tire, de cambriolage et autres qui représentent une très forte proportion, avec plus de 44 % des jeunes victimes. Il y a également les cas de violence physique, verbale qui se distinguent parallèlement aux cas de violence sexuelle et à d’autres mauvaises pratiques auxquelles les jeunes sont victimes, notamment tout ce qui touche à l’alcool et à la drogue », souligne le Dr Sall Ndiaye.

« Les Asc ont besoin d’avoir des financements réguliers, des besoins de formation. Parce que tout le monde n’a pas la capacité d’intervenir auprès d’un public jeune, surtout difficile, quand il s’agit des gens qui sont déjà dans des situations de violence ou de déviance. Les résultats montrent qu’il y a un réel besoin de gouvernance, c’est-à-dire travailler le lien entre collectivités, mettre en cohérence les interventions des différents acteurs », a ajouté  la chercheur Mayi Seck Sy.

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