Venezuela : Nicolas Maduro menace de passer à la « lutte armée » en cas d’attaque

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a averti, lors d’une rencontre avec des commandants de l’armée à Caracas, que son pays engagerait une « lutte armée » en cas d’attaque de son territoire. Cette déclaration fait suite aux menaces du président américain Donald Trump qui avait affirmé que les avions vénézuéliens seraient abattus s’ils se comportaient de manière dangereuse.

« Nous sommes actuellement dans une phase de lutte non armée. Il s’agit d’une étape politique, communicationnelle et institutionnelle. Si le Venezuela est attaqué, nous passerons à la phase de lutte armée », a déclaré le président Maduro. Il a insisté sur la mobilisation en cours au Venezuela, affirmant : « Nous sommes un peuple pacifique mais aussi combatif. Personne, ni aujourd’hui ni à l’avenir, ne peut nous asservir. »

Maduro a appelé les États-Unis à abandonner leurs plans de changement de régime par la violence au Venezuela. Il a prévenu qu’en cas d’attaque, le peuple vénézuélien passerait à la lutte armée de manière planifiée et organisée, à l’échelle nationale, locale et régionale. Malgré ces avertissements, le président vénézuélien a réaffirmé que son gouvernement restait ouvert au dialogue et aux négociations, sous réserve du respect du peuple vénézuélien.

Abordant la présence militaire américaine dans les Caraïbes, Nicolas Maduro a rappelé que les eaux territoriales du Venezuela dans cette zone appartiennent au peuple vénézuélien. Il a appelé à la fin des complots, menaces, coups d’État et interventions dans les Caraïbes et en Amérique du Sud. Le président vénézuélien a également mentionné les victoires des forces armées nationales bolivariennes contre les bandes violentes et les mercenaires colombiens, soulignant la détermination du peuple bolivarien à défendre son honneur et sa dignité. Selon l’agence Anadolu, ces déclarations font suite à un incident impliquant deux avions de combat vénézuéliens qui ont survolé un navire de la marine américaine, provoquant la réaction de Donald Trump.