La pièce de théâtre « L’os de Mor Lam » de Birago Diop, aussi tragique que comique, raconte l’histoire de Mor Lam, enterré vivant à cause de son avarice. Il reçoit un os à cuisiner et, pour ne pas le partager avec son ami Moussa, feint sa mort, mais est réellement enterré. Son « ami » épouse alors sa veuve.
En 2023, cette histoire semble se rejouer au Sénégal avec Ousmane Sonko, accusé de viol en 2021 par une jeune fille. Sonko mène alors une communication agressive, utilise des rumeurs d’arrestation pour manipuler l’opinion publique et échappe au procès. Le verdict de culpabilité entraîne une nouvelle vague de violences.
Incarcéré, Sonko entame une grève de la faim, relayée par ses avocats et certains médias, sans vérification. Des organisations de droits humains et leaders d’opinion s’alarment, évoquant un risque pour sa santé. Pourtant, tout cela se révèle être une mise en scène orchestrée par Sonko lui-même dans le but d’échapper à la justice.
Cet épisode tragique a coûté plus de 80 vies, selon certains comptes, et provoqué de nombreux dégâts matériels. Des voix s’élèvent pour demander des excuses collectives. Ousmane Sonko peut-il assumer la responsabilité des conséquences de ses actions ?
En parallèle, une plate-forme citoyenne, 2DL, est créée, mais son représentant Ameth Ndoye est placé en garde à vue après une conférence de presse, suggérant une tension persistante entre pouvoir et opposants.